Le Comité technique de travail mis en place par le Rassemblement des Houphouëtistes pour la Démocratie et la Paix (RHDP) et la Coalition pour l’Alternance Pacifique en Côte d’Ivoire (CAP-CI) dans le cadre du dialogue entre le pouvoir et l’opposition a tenu sa toute première réunion ce mardi 5 août 2025, au siège du RHDP à Abidjan-Cocody.
Cette séance inaugurale a réuni deux délégations dont l’une conduite par Touré Mamadou, porte-parole adjoint du RHDP, et l’autre par Charles Blé Goudé, chargé de la mobilisation de la CAP-CI. Il s’est agit pour les deux parties de faire un tour d’horizon des préoccupations respectives des deux camps en vue d’un échange constructif. « Pour cette première séance de travail, nous avons procédé à une présentation mutuelle de nos préoccupations et échangé les documents y afférents », a indiqué Touré Mamadou, à l’issue de la rencontre.
Le porte-parole du RHDP a annoncé la tenue d’une seconde réunion, prévue pour le lundi suivant, au cours de laquelle les deux parties approfondiront leurs discussions. « À l’issue de cette étape, nous ferons le point à ceux qui nous ont mandatés, afin qu’ils puissent décider de la suite à donner au dialogue », a-t-il précisé.
Touré Mamadou s’est également réjoui du climat de confiance qui a marqué cette première rencontre. Il a salué l’ouverture d’esprit affichée de part et d’autre, rappelant que les échanges précédents s’étaient déroulés au siège du MGC, formation politique membre de la CAP-CI, et que cette fois, c’est le RHDP qui recevait. « Le dialogue ne doit jamais être rompu entre partis politiques. Nous sommes tous frères. Le RHDP est un parti ouvert et cette dynamique d’alternance dans l’accueil traduit bien la volonté commune d’ouverture », a-t-il soutenu, tout en exprimant le souhait de voir ces rencontres se pérenniser.
De son côté, Charles Blé Goudé a insisté sur la nécessité de créer un climat favorable à des échanges francs et respectueux, malgré les divergences. « Certes, nous avons des points de vue différents sur certaines questions cruciales pour la nation, mais avant tout, nous sommes tous Ivoiriens. Les citoyens nous observent et nourrissent beaucoup d’attentes. Il est donc essentiel de maintenir ce climat de confiance que nous bâtissons progressivement », a-t-il affirmé.
Tout en reconnaissant que certains désaccords subsisteront, le leader du CAP-CI a appelé à maintenir le dialogue ouvert. Pour lui, « Il y a des sujets sur lesquels nous pourrons nous entendre, d’autres sur lesquels nous ne le pourrons pas. Mais l’important, c’est de continuer à discuter. »
Cyprien K.

