Lancé en 2022, le Projet de Cohésion Sociale des Régions Nord du Golfe de Guinée (COSO) s’impose aujourd’hui comme une réponse tangible aux besoins pressants des populations vivant dans les zones reculées et frontalières de la Côte d’Ivoire, estime le Conseil du Coton, de l’anacarde et du Karité. Placé sous la coordination de Dr Gniré Mariam OUATTARA, ce projet financé par l’État de Côte d’Ivoire avec le soutien de la Banque mondiale est exécuté par le Conseil du Coton, de l’Anacarde et du Karité sous la maîtrise d’ouvrage du Cabinet du Premier Ministre.
Avec pour mission de consolider la cohésion sociale et d’améliorer les conditions de vie des communautés, le projet intervient dans dix (10) régions réparties dans quatre (4) grands districts stratégiques : le District des Savanes (Poro, Bagoué, Tchologo), le District du Woroba (Worodougou, Béré, Bafing), le District du Denguélé (Folon, Kabadougou) et le District du Zanzan (Bounkani, Gontougo). Ces zones frontalières sont pour la plupart connues pour leur enclavement et leur exposition aux facteurs de vulnérabilités, les villages étant souvent reliés par des pistes impraticables. Les dernières semaines ont été marquées par une série de remises officielles de plusieurs infrastructures financées et exécutées par le projet COSO. Ainsi, le 25 août 2025, à Dassoumblé (dans la sous-préfecture de Dassoungboho, Région du Poro), un dispensaire rural moderne a été inauguré. Le 26 août 2025, dans la sous-préfecture de Nafala, à Variendougou (Région du Tchologo), une école de trois classes avec un préscolaire a ouvert ses portes. Le 27 août 2025, dans le Département d’Odienné, à Blamadougou (Région du Kabadougou), une maternité équipée a été remise aux populations. Le 28 août 2025, dans la Région du Bafing, les villages frontaliers de Sogbessedougou et Sekodougou, dans les sous-préfectures de Saboudougou et Konaan, dans le département de Ouaninou, à proximité de la frontière avec la Guinée, ont chacun reçu un dispensaire rural tout équipé. Le 04 septembre 2025, dans la sous-préfecture de M’Bengué, à Sanhara (région du Poro), un collège de proximité de huit classes a été inauguré. Le 5 septembre 2025, à Kermatedouo (Région du Bounkani), un marché rural flambant neuf, une pompe à motricité humaine et un système « Hydraulique Villageoise Améliorée (HVA) » ont été livrés aux populations. Le 6 septembre 2025, dans le village de Boromba (District du Zanzan), près du Ghana, une école de trois classes a été réhabilitée, accompagnée de la construction d’un marché rural et d’une pompe hydraulique à motricité humaine.
Ces infrastructures répondent aux besoins urgents des populations et traduisent la volonté du gouvernement ivoirien, avec l’appui constant de la Banque mondiale et l’engagement du Conseil du Coton, de l’Anacarde et du Karité, d’améliorer durablement les conditions de vie dans les zones frontalières », a souligné Dr Gniré Mariam OUATTARA, Coordinatrice du projet. Sur le terrain, les témoignages confirment cet impact. Da Snotey, Chef du village de Kermatedouo, se réjouit : « Avant, nos femmes, y compris la mienne, quittaient la maison dès 4 heures du matin pour aller chercher de l’eau. Aujourd’hui, avec la pompe installée grâce au COSO, ce calvaire n’est plus qu’un lointain souvenir. Le projet a changé merveilleusement nos vies avec toutes ces infrastructures offertes gratuitement ». À Sogbessedougou, proche de la frontière guinéenne, un habitant témoigne également : « Avant, nos femmes devaient parcourir plusieurs kilomètres sur des pistes difficiles, souvent à moto, pour se rendre à l’hôpital afin d’accoucher. Avec le dispensaire installé par le COSO, cet effort pénible est désormais évité, et nos familles bénéficient d’un service de santé de proximité indispensable ».
Le bilan du projet COSO en seulement trois ans est impressionnant : 1 688 infrastructures prévues, dont 569 déjà achevées et 547 en cours de réalisation. Cela inclut : 280 établissements scolaires, 442 infrastructures de santé, 354 ouvrages hydrauliques, 108 marchés ruraux, 25 périmètres maraîchers et 116 projets générateurs de revenus au bénéfice direct des groupements de femmes et de jeunes. À ce jour, 781 villages ont déjà été touchés par le projet COSO, impactant positivement la vie de plus de 530 000 personnes, dont près de la moitié sont des femmes. Au-delà des infrastructures, le COSO investit dans la formation des jeunes, la création d’activités génératrices de revenus et la promotion du vivre-ensemble. Les festivals de la cohésion sociale, organisés à Korhogo (région du Poro) et à Séguéla (région du Worodougou), après celui de Bouna (région du Bounkani), ont rassemblé des milliers de personnes autour du sport, de la culture et du dialogue intercommunautaire. Ces initiatives se poursuivront dans les autres régions concernées.
Le COSO apparaît ainsi comme bien plus qu’un simple projet de développement : il est un véritable instrument de transformation sociale et économique, rapprochant l’État de ses citoyens dans les zones rurales les plus éloignées, tout en consolidant la cohésion sociale. Et il faut le rappeler : le projet COSO est exécuté par le Conseil du Coton, de l’Anacarde et du Karité sous la maîtrise d’ouvrage du Cabinet du Premier Ministre et financé par l’État de Côte d’Ivoire avec le soutien de la Banque mondiale.
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