Lancée en avril 2025 à la Fondation Félix Houphouët-Boigny pour la recherche de la paix, l’Académie de la bonne gouvernance et de leadership anti-corruption poursuit son chemin. Elle en est à sa troisième série de formation, avec celle de 100 auditeurs issus de 50 entreprises. L’ouverture de cette Session de formation s’est déroulée, hier lundi, 22 septembre, à la FFHB pour la recherche de la paix de Yamoussoukro, en présence du président de la Haute Autorité de la Bonne Gouvernance, Epiphane Zoro Bi Ballo.
Gbakou Monnet Patrick, directeur de Cabinet du président de la HABG, président du Comité d'organisation, ayant planté le décor et souhaité le traditionnel akwaba aux auditeurs et experts, il est revenu à dame Liabra Rachel, la représentante du secrétaire général du Fonds de développement de la formation professionnelle (FDFP), Dr N’dri Philippe, de donner les raisons de leur engagement aux côtés de la HABG : « L'initiative qui nous réunit, aujourd'hui, s'inscrit pleinement dans la promotion d'une gouvernance éthique et responsable… Le FDFP, en tant que pilier de développement des compétences professionnelles en Côte d'Ivoire, apporte son appui total à cette initiative… », a-t-elle indiqué. Et de relever que « La lutte efficace contre la corruption repose sur une formation adaptée, une sensibilisation permanente et une mobilisation concrète du secteur privé… C'est pourquoi, nous nous engageons à accompagner les entreprises dans l'élaboration de mécanismes internes de prévention au moyen de programmes de formation qualifiante et d'activités de renforcement des capacités... Ce projet favorisera la diffusion et l'intégration des bonnes pratiques, conformément aux standards internationaux notamment la norme ISO 37001… »
Epiphane Zoro Bi Ballo, président de la HABG, saluant le partenariat avec le FDFP, a relevé le rôle prépondérant des entreprises privées dans le développement de la Côte d’Ivoire. A l’exemple du PND 2021-2025 dont « Le budget général s'élève à 100 milliards de dollars pour financer le développement, pour financer la création de richesses, pour financer l'emploi, la lutte contre la pauvreté, pour financer la création, la construction d'infrastructures de base, le secteur privé à 74 milliards de dollars à apporter… Ça veut dire, les deux tiers des ressources nécessaires pour le développement reposent sur le secteur privé… », a-t-il fait savoir. Pour ce faire, il a relevé qu’il faut un secteur privé compétitif, performant et solide. Et cela passe par la mise en place de mécanismes de conformité anti-corruption.
Notons qu’Antoine Ullestad, représentant l'Agence française anti-corruption et Nicole Nkoa, directrice du Programme d’appui aux gouvernements ouverts francophones phase 2 (PAGOF2), tous deux partenaires de la HABG, ont réitéré leur ferme soutien aux initiatives de la HABG.
JEAN PAUL LOUKOU
