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Société Publié le dimanche 12 octobre 2025 | AIP

Des besoins en tables-bancs signalés aux lycées modernes 1 et 2 de Bondoukou, malgré les efforts du conseil régional

Les proviseurs des lycées modernes 1 et 2 de Bondoukou, appuyés par le président du comité de gestion des établissements scolaires (COGES), ont signalé un déficit en tables-bancs, en dépit des efforts déployés par le conseil régional du Gontougo pour améliorer les conditions d’apprentissage dans ces établissements.


Dans un entretien accordé à l’AIP, le proviseur du lycée moderne 1, Yobouet, a estimé le besoin global à 155 tables-bancs, particulièrement dans les classes de sixième où les effectifs atteignent près de 80 élèves pour seulement 25 tables-bancs disponibles. « Il y a des tables-bancs dans les classes, mais leur nombre est insuffisant », a-t-il précisé.


Son homologue du lycée moderne 2, Akpa Séraphin, a indiqué que son établissement fait face à un besoin d’environ 150 tables-bancs, notamment pour les classes de sixième et de cinquième où les effectifs dépassent 700 élèves. « Deux bâtiments de trois classes chacun sont en construction grâce au conseil régional. Une fois livrés et équipés, ils permettront de résorber les difficultés », a-t-il rassuré.


Les deux proviseurs ont salué l’appui constant du conseil régional du Gontougo, qui a déjà réhabilité huit bâtiments, dont quatre dans chaque établissement, et entrepris la construction de trois nouveaux blocs pédagogiques destinés à renforcer les capacités d’accueil.


Face à cette situation, le président du COGES du lycée moderne 1, Ouattara Siriki, a lancé un appel à la solidarité communautaire et à la responsabilité collective pour pallier ce manque. « L’État ne peut pas tout faire. Nous demandons à la population de nous aider par des dons volontaires afin d’offrir de meilleures conditions d’étude à nos enfants », a-t-il déclaré.


« Les élèves sont parfois assis à trois ou quatre sur un même banc, et certains suivent les cours assis à même le sol. En tant que COGES, nous avons saisi la mairie, le conseil régional, les cadres et d’autres partenaires. Nous espérons qu’ils réagiront de bonne foi », a-t-il déploré la persistance du problème.


nmfa/kp

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