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Société Publié le mercredi 22 octobre 2025 | Abidjan.net

Côte d’Ivoire/Présidentielle 2025: La Coalition des Organisations de la Société Civile pour la loi sur la Santé Reproductive appelle le prochain gouvernement à inscrire la loi comme priorité de développement humain et pour la santé des populations

Côte d’Ivoire/Présidentielle 2025: La Coalition des Organisations de la Société Civile pour la loi sur la Santé Reproductive appelle le prochain gouvernement à inscrire la loi comme priorité de développement humain et pour la santé des populations
© Abidjan.net Par DR
Côte d’Ivoire/Présidentielle 2025: La Coalition des Organisations de la Société Civile pour la loi sur la Santé Reproductive appelle le prochain gouvernement à inscrire la loi comme priorité de développement humain et pour la santé des populations

La Coalition des Organisations de la Société Civile pour la loi sur la Santé Reproductive (SR) a appelé le prochain gouvernement à inscrire la loi comme priorité de développement humain et pour la santé des populations dans une note consultée par Abidjan.net ce mercredi 22 octobre 2025. 


D’abord elle fait cas de la mortalité maternelle jugée “excessive” car le ratio de mortalité maternelle est de 385 décès pour 100 000 naissances vivantes selon une Enquête Démographique et de Santé (EDS) réalisée en 2022. “Ce chiffre est un indicateur de l'urgence à renforcer l'accès aux soins de qualité avant, pendant et après la grossesse, y compris la mise à disposition de services obstétricaux d'urgence et économique, compromettant l'atteinte des objectifs de développement”. explique ladite note.


Selon la coalition, les Grossesses Précoces hypothèquent l'avenir puisque l'éducation des jeunes est compromise par le phénomène des grossesses en milieu scolaire. En 2024, le milieu scolaire a enregistré 4 137 cas de grossesses. Pour celle-ci, une loi sur la Santé Reproductive renforcerait les efforts en cours pour encadrer l'accès des jeunes à des services de santé adaptés et à l'Éducation à la Santé et à la Vie Saine (ESVS). 


De plus, elle veut qu’un point d’honneur soit mis sur la planification familiale car malgré les efforts nationaux, le taux de prévalence contraceptive était de 24,1 % en 2023. 


Cependant, l'absence de cadre légal solide pour des soins sécurisés entraînent un nombre élevé d'avortements clandestins, estimés à 230 000 par an selon l’enquête PMA 2020. 


En outre, la Coalition des Organisations de la Société Civile recommande d’adopter une loi sur la santé de la reproduction pour garantir les droits fondamentaux. Pour la coalition, elle consacrerait le respect des droits humains notamment la santé, dignité et l’intégrité physique, en assurant à chaque citoyen, en particulier aux femmes et aux jeunes, la liberté de faire des choix éclairés sur leur santé sexuelle et reproductive, elle permettrait d'harmoniser le droit ivoirien avec les engagements qu'elle a pris tel que aoc, fp2030 et le protocole de maputo, un instrument ratifié par la Côte d'Ivoire notamment. Elle simplifierait les procédures d'accès à l'avortement médicalisé, élargi par la modification de l'article 427 du code pénal en 2024 prenant en compte les viol, l’inceste, le danger pour la santé physique ou mentale de la mère, en incluant potentiellement la malformation fœtale et en réduisant l'avis médical requis pour faciliter l'accès en zone rurale.


Par ailleurs, la loi renforcerait la gratuité des produits contraceptifs et des intrants instaurée par arrêté ministériel depuis 2024, en consacrant ce droit, garantissant ainsi un accès équitable et durable aux services pour toute personne sexuellement active, conclut la coalition.



R-SEKONGO

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