À deux jours du scrutin du 25 octobre 2025, la candidate du MGC à l’élection présidentielle, Simone Ehivet Gbagbo, a clôturé sa campagne à Krindjabo, dans la commune d’Aboisso, par un discours appelant à la responsabilité citoyenne.
Devant une foule enthousiaste, elle a exhorté les Ivoiriens à voter dans la paix, la dignité et la liberté de conscience. « Le 25 octobre, chacun de nous aura entre les mains une arme pacifique et puissante : son bulletin de vote », a-t-elle déclaré. « Ne laissez personne acheter votre conscience. Ce pays appartient à tous ses enfants, pas à un clan, pas à un parti, pas à un seul homme. »
Dans un ton rassembleur, la candidate a placé la réconciliation nationale au cœur de son projet. Selon elle, la Côte d’Ivoire ne pourra avancer qu’en affrontant les blessures du passé avec vérité et courage. « Le pardon n’est pas l’oubli, mais un acte de courage pour construire l’avenir », a-t-elle affirmé, avant de tendre la main « à tous les Ivoiriens, d’où qu’ils viennent, pour écrire ensemble une nouvelle page de notre histoire ».
Elle a rappelé que la justice et l’égalité devant la loi constituent les bases d’un État fort et respecté. « La réconciliation ne peut se bâtir sans justice ni respect mutuel », a-t-elle ajouté, tout en appelant les institutions à garantir impartialité et paix avant, pendant et après le vote.
Sur le plan économique, Simone Ehivet Gbagbo a plaidé pour une transformation structurelle du modèle ivoirien. Selon elle, le pays doit sortir de la dépendance aux matières premières pour investir dans la production locale et valoriser les compétences nationales. « La richesse de la Côte d’Ivoire n’est pas seulement dans son cacao ou son pétrole, mais dans la dignité et la créativité de ses enfants », a-t-elle insisté, en appelant à donner une place centrale à la jeunesse et aux femmes dans le développement du pays.
Elle a également dénoncé « la concentration des richesses entre les mains d’une minorité » et promis de mettre en place des politiques inclusives permettant à chaque citoyen de vivre dignement du fruit de son travail.
Abordant la question du leadership, la candidate a insisté sur la responsabilité morale et l’éthique dans la gestion du pouvoir. « Être dirigeant, ce n’est pas régner, c’est servir », a-t-elle martelé, soulignant que la force d’un président se mesure à sa capacité de rassembler, d’écouter et d’apaiser. Elle a appelé à un renouveau de la classe politique et au retour de la confiance entre dirigeants et citoyens. « Le pouvoir doit redevenir un instrument de service public et non un privilège personnel », a-t-elle affirmé.
En conclusion, Simone Ehivet Gbagbo a invité les Ivoiriens à un sursaut national. Son message, à la fois solennel et fraternel, a pris les accents d’un plaidoyer pour la paix et l’espérance. « Ensemble, nous pouvons restaurer la confiance, redonner de la dignité au travail et garantir un avenir meilleur à nos enfants. Le 25 octobre, allons voter pour la justice, pour la réconciliation et pour la Côte d’Ivoire que nous aimons », a-t-elle lancé.
JB

