Chronologie Publié le lundi 6 août 2018
Dans son discours, à la veille de la célébration de l’indépendance prévue ce 7 août, le président Alassane Ouattara a annoncé avoir signé une ordonnance portant amnistie en faveur de 800 personnes poursuivies pour des crimes en lien avec la crise post-électorale.
Parmi ces personnalités figurent des pontes de l’ex-régime dont Simone Ehivet Gbagbo, l’épouse de l’ex-président Laurent Gbagbo, Lida Kouassi, Assoa Adou. Mais aussi de Kamaraté Souleymane dit ‘’Soul to Soul’’, chef du protocole du président de l’Assemblée Nationale, dans la résidence de qui avaient été découvertes 60 tonnes d’armes, lors des mutineries de 2017.
500 de ces 800 amnistiées sont soit en liberté provisoire soit en exil. Le Chef de l’Etat a indiqué qu’il sera mis fin à toute poursuite à leur encontre. ‘’Il n’y a pas de sacrifice trop grand pour la paix’’, a dit Alassane Ouattara. Avant d’appeler l’ensemble des Ivoiriens à œuvrer à la cohésion sociale, à la paix. Il a invité à une revisitation du pacte social entre tous les Ivoiriens. Pour le Chef de l’Etat ivoirien, tous sans exception doivent œuvrer à préserver les symboles de la nation, à savoir l’Union, la Discipline et le Travail. ‘’Rompre ce pacte met en danger la cohésion sociale et la nation elle-même, a mis en garde le Président Ouattara.
‘’Je m’engage à maintenir le cap et être à votre écoute pour améliorer vos conditions de vie’’, a lancé le chef de l’Etat. Engageant le Gouvernement à promouvoir la Bonne gouvernance et intensifier la lutte contre la corruption. Non sans omettre d’accentuer les efforts sur le social et la lutte contre la cherté de la vie.
‘’Cette fête de l’indépendance est placée sous le signe d’un nouveau départ, d’une nouvelle chance’’, a dit Alassane Ouattara. Lire l'article