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Société Publié le lundi 25 janvier 2010 | Nuit & Jour

Grève des enseignants du Moforci à Bouaké : Mise en garde de la Délégation générale FN

Depuis le lundi 04 janvier 2010, l’école dans la ville de Bouaké, est à nouveau secouée par de sérieuses perturbations.

A l’origine, des arrêts de travail imputables au mouvement des fonctionnaires redéployés de Côte d’Ivoire (Moforci). Pour dit-il, revendiquer le paiement intégral des primes, promis par l’Etat de Côte d’Ivoire. Depuis le retour des congés de Noël, l’école à Bouaké fait face à sa seconde grève. L’heure est grave.

En effet, depuis le 18 janvier, de nombreuses classes au sein des écoles primaires sont à nouveau closes et des professeurs absents des classes aux heures de cours suite à la grève illimitée du Moforci reconduite à l’issu de l’assemblée générale extraordinaire dudit mouvement.
Soucieux d’offrir à nos enfants et à nos jeunes, l’éducation et la formation adéquate, indispensables à leur devenir.

Soucieux d’éviter à la zone les résultats déplorables comme ceux de l’année dernière, les autorités des Forces nouvelles unies à celles de la Direction régionale de l’éducation nationale de Bouaké ont engagé une série de discussions avec les enseignants grévistes.

Au terme de ce dialogue, il leur a été expressément demandé de mettre un terme à leur mouvement d’humeur et de renoncer aux actes de violence perpétrés sur leurs camarades, qui, constituant fort heureusement le plus grand nombre, ont fait le choix de continuer à dispenser les enseignements dans les établissements scolaires. C’est l’occasion pour moi de leur exprimer toute notre gratitude, pour l’esprit citoyen et civique dont ils continuent de faire preuve.
Le samedi 16 janvier 2010, vu la dégradation de la situation, la délégation générale des Forces Nouvelles est remontée au créneau, au cours des échanges avec tous les syndicats, pour demander une reprise immédiate des cours.

Cette action visant à ramener la normalité dans les écoles, a été confrontée par l’implication personnelle des hautes autorités des Forces Nouvelles.

Malheureusement, force est de constater que l’espoir suscité par tous les efforts déployés, pour amener les grévistes du MOFORCI à reprendre le chemin de classes, n’ont pas produit les effets attendus.

Pire, au regard des témoignages qui continuent de nous parvenir, la situation semble prendre de plus en plus des proportions alarmantes.

En effet, des groupes d’enseignants grévistes, à motos, à pied et munis de sifflets, sillonnent les établissements, pour perturber la bonne tenue des cours, créant ainsi, un climat de confusion totale dans la tête des élèves et parents d’élèves.

Le mardi 19 janvier 2010, les cours ont été interrompus au groupe scolaire N’gattakro I, sous la menace des enseignants subversifs. Le jeudi 21 janvier 2010, le Lycée Classique et le Collège Moderne Koko, ont tour à tour, connu des perturbations similaires.

Considérant que le droit à la grève, n’implique pas l’usage de méthodes brutales et moyenâgeuses, pour bloquer le fonctionnement de l’institution à laquelle l’on appartient.
La délégation générale FN de Bouaké :

- condamne avec la dernière énergie les dérives et actes de brutalité, en cours dans nos écoles et lycées, du fait du MOFORCI.

- apporte sa compensation aux enseignants qui auraient été agressés ou touchés dans leur amour propre, devant les élèves.

- rappelle aux enseignants du MOFORCI qui, usent de la violence pour faire respecter leur loi, qu’ils s’exposent à des sanctions pénales individuelles en vigueur, en agressant leurs collègues sur les lieux de travail.

- appelle l’ensemble du personnel de l’éducation nationale à reprendre, sans peur, le travail dès ce lundi 25 janvier 2010.

- les rassure par la même occasion, que des dispositions sécuritaires seront prises, pour assurer leur sécurité au niveau des écoles, lycées et collèges.

Tout groupe de personnes se dirigeant vers un établissement, sera systématiquement intercepté et arrêté si besoin s’impose, après vérification.

- appelle les parents d’élèves, les présidents de COGES, à faire front commun, pour protéger l’avenir de leurs enfants.

Nos enfants représentent ce que nous avons de plus précieux. Nous ne devrons pas assister, comme des spectateurs passifs, à la remise en cause de leur avenir.

Je vous remercie

Fait à Bouaké, le 22 janvier 2010


Le Délégué général des FN Bouaké

Kouadio Kouamé
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