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Politique Publié le mardi 8 mars 2011 | Soir Info

Violents affrontements Fds-groupe armé hier, à Abobo ; De nombreux morts signalés

© Soir Info Par Emma
Abobo, zone de guerre: le visage de la commune après les affrontements FDS-Commando invisible
Dimanche 6 mars 2011. Abidjan, commune d`Abobo
Après les quartiers Pk18, N`dotré, Marahoué et Sagbé-Derrière Rails où de violents affrontements ont mis aux prises Forces de défense et de sécurité (Fds) et un groupe armé, les heurts se sont déportés dans la nuit du dimanche 6 au lundi 7 mars 2011, à Anoukoua Kouté, un quartier périphérique de la commune d`Abobo. Faisant, selon des sources, plusieurs morts et des habitations incendiées dont celle du chef de protocole du chef de village d`Anonkoua Kouté. C`est la peur au ventre que les populations riveraines de ce faubourg ont été réveillées par des tirs nourris qui se sont étendus jusqu`au petit matin. En effet, lD calme précaire qui s`était emparé de la commune depuis la répression d`une manifestation des femmes du Rassemblement des houphouétistes pour la démocratie et la paix (Rhdp), présageait une reprise imminente des hostilités. Les riverains d’Anonkoua Kouté disent avoir remarqué plusieurs corps jonchant les artères de ce quartier. « Depuis hier (dimanche 6 mars 2011), les combats ont commencé de 14h à 18h. Aux environs de 3h du matin, nous avons été réveillés par des tirs d`armes lourdes jusqu`à 9h. Ce fut un véritable carnage. Il y a eu des pertes en vies humaines. Même le chef de protocole du chef d`Anonkoua Kouté a vu sa maison incendiée», nous a indiqué un riverain par téléphone, avant d`expliquer que l`intervention des rebelles à Anonkoua Kouté serait la réponse à des expéditions punitives dont auraient été victimes 5 malinkés. «C`est vrai au départ, ils avaient dit qu`ils n`avaient pas affaire à la population mais depuis la mort des 5 Malinkés, ils ont promis de revenir se venger. C`est ce qu`ils ont fait hier avec de redoutables armes de guerre», a-t-il rappelé. Et de déplorer l`exode massif qui a suivi les affrontements. D`autres habitants joints par téléphone se sont inquiétés de l`embrasement de la situation. « Nous avons peur. Nous sommes actuellement désemparés. Pendant des heures, ça tirait partout. Nous ne savons pas où donner de la tête. Nous sentons que nous sommes laissés pour compte», a déploré l`un d`entre eux, avant de s`interroger : « A qui allons-nous confier notre sort?». Des informations recueillies auprès d`autres riverains-qui ont jugé l`intervention des Fds tardive à Anonkoua Kouté- font état de ce que des habitants fuyant les combats auraient été pris entre deux feux. D`ailleurs, selon l`un d`entre eux, les intenses tirs d`armes de combat qui déchiraient le ciel durant plusieurs heures auraient provoqué une psychose générale dans bon nombre de quartiers d`Abobo. Ce qui n`a pas manqué d`occasionner un exode massif des populations vers des cieux plus calmes.«J`ai décidé de partir », a déclaré un habitant d`Anonkoua Kouté qui, avant d`insister avec un brin de regret : « Je pars définitivement d`Abobo. Je préfère aller au village pour passer le reste du temps. Je n`en peux plus».

DIARRA Tiémoko
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