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Politique Publié le lundi 28 novembre 2011 | Le Nouveau Réveil

Cinglant désaveu pour les radicaux du Fpi

L’ex-député et toujours membre du comité central du FPI, Justin Tapé, n’a pas fait mystère de ce qui l’a motivé à ne pas suivre le mot d’ordre de boycott des législatives donné par les radicaux Fpi du Ghana et d’ici. Sans embage, il dit : «Je n’entends pas tourner le dos à mon parti, cependant j’ai beaucoup de raisons d’aller en indépendant…» En d’autres termes, l’homme reste un militant du Fpi, mais décide, de se départir d’un mot d’ordre au quel il ne se reconnait guère. Car, à la vérité, il embrasse la real politik faite de saine appréciation des réalités du moment, bonnes ou mauvaises, comme l’a enseigné le Président Felix Houphouët-Boigny. Le calcul ne doit pas être difficile : Supposons qu’effectivement tous les militants du Fpi suivent le mot d’ordre et ne se présentent pas aux législatives qui se tiennent et que le Fpi n’a aucun député (pas même un sympathisant) au parlement. Que gagne le parti de Gbagbo et que perd le régime Ouattara qui gouvernera avec un parlement bien constitué ? Si des indépendants se reconnaissant militants du Fpi parviennent à être élus, que perd le Fpi ? Dès lors que le FPI, en allant à l’investiture du Président Ouattara, en allant aux négociations avec le ministre de l’Intérieur et le Chef de l’Etat, il reconnait le pouvoir de Ouattara. «si nous n’allons pas aux législatives, alors nous n’allons pas aussi aux municipales et aux régionales. Parce que je ne suis pas sûr que toutes nos conditions seront remplies». Autant y aller maintenant pour aider à corriger ce qu’on dénonce. Eddy PEHE
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