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Politique Publié le jeudi 22 décembre 2011 | Nord-Sud

Offensives diplomatiques : Ce que les voyages de Ouattara ont rapporté

© Nord-Sud Par Nathan Koné
Législatives: Le Président de la République, SEM Alassane Ouattara et son épouse ont voté à Cocody
Dimanche 11 décembre 2011. Abidjan. Le chef de l`Etat et son épouse Dominique ont voté au centre du Lycée Sainte Marie de Cocody
Accords de coopération, signatures de conventions, réactivation d’organismes sous-régionaux… Les bénéfices des visites d’amitié et de travail du président ivoirien sont inestimables.

Après son investiture le 21 mai dernier, le président de la République, Alassane Ouattara, a effectué, presque successivement, de nombreux déplacements. Il a ainsi parcouru la sous-région et visité des pays occidentaux. Il est certes loisible de dresser un répertoire de ces destinations mais à quoi cela servirait, puisque ces voyages ont un enjeu global: le repositionnement de la Côte d’Ivoire dans le concert des nations. Il fallait sortir la Côte d’Ivoire de l’abîme dans lequel l’ont plongée trois mois de crise post-électorale, sanctionnée par un bilan officiel de 3000 morts. Aussi, en faire le bilan, en cette fin d’année, revient à répondre à la complainte d’une certaine opinion qui s’en méprend. «Il faut semer pour récolter au risque de tendre la main à l’heure de la moisson», a imagé Kablan Duncan face à la presse, mardi, le chef de la diplomatie ivoirienne, le ministre d’Etat, ministre des Affaires étrangères. S’exerçant ce jour-là à estimer le dividende des visites présidentielles d’amitié et de travail, l’a tout simplement évalué en termes d’ « énergie » qui vaut, a-t-il dit, son pesant d’or, pour un pays qui se veut une référence. Bénin, Togo, Niger, Burkina Faso, Ghana, Guniée, France, Etats-Unis, Belgique… Partout où Alassane Ouattara est passé, sans répit, en l’espace de neuf mois, ses pairs ont répondu positivement à l’appel à la reprise de la coopération. D’une part, « les différents chefs d’Etat ont réaffirmé leur engagement à travailler dans le sens de l’accélération du processus d’intégration de la sous-région ouest-africaine à travers la réactivation de projets intégrateurs en matière d’infrastructures routières, ferroviaires, de communication, d’interconnexion de réseaux électriques, etc. De même que la relance du Conseil de l’Entente pour en faire un cadre politique privilégié de concertation et de coopération ». Et d’autre part, toujours selon M. Duncan, « les chefs d’Etat des différents pays ont exprimé leur ferme volonté d’appuyer les initiatives de partenariat avec les opérateurs économiques de leurs pays et de veiller à la levée de toutes les entraves à la libre circulation des biens et des personnes ». Un autre gain inestimable, c’est bien la confiance réitérée par les présidents africains. En effet, la plupart de ceux-ci se sont engagés à redonner à la Côte d’Ivoire son unité. Pour ce faire, ils sont « disposés » à mettre en œuvre, par exemple, les mandats d’arrêt et autres commissions rogatoires émis par Abidjan contre ceux des Ivoiriens en exil qui sont impliqués dans la crise post-électorale. Pour ce qui est du rapatriement des nationaux désireux de rentrer au bercail, ces Etats à l’image de la Guinée ou du Togo, sont prêts à mettre en œuvre les accords tripartites avec la Côte d’Ivoire et le Haut-commissariat des réfugiés (Hcr). Par ailleurs, au niveau de l’ouverture du pays, « à partir de l’année prochaine, un flot d’investisseurs » est attendu sur les bords de la lagune Ebrié. Mais déjà, les autorités ivoiriennes espèrent que « la croissance économique qui était à -5 passe à deux chiffres », du fait de la diplomatie active accélérée en si peu de temps. Cette politique a gagné la confiance du Royaume de Belgique, informe le ministre, dont les hautes chambres d’investissement veulent faire fructifier leurs fonds en Côte d’Ivoire. Quant à la France, de longues dates, elle démontre déjà sa participation à l’essor de la Côte d’Ivoire. Au nombre des actions qu’elle a posées, la signature, en janvier, de l’accord de défense revu, avec le pays d’Alassane Ouattara.

Après son investiture le 21 mai dernier, le président de la République, Alassane Ouattara, a effectué, presque successivement, de nombreux déplacements. Il a ainsi parcouru la sous-région et visité des pays occidentaux. Il est certes loisible de dresser un répertoire de ces destinations mais à quoi cela servirait, puisque ces voyages ont un enjeu global: le repositionnement de la Côte d’Ivoire dans le concert des nations. Il fallait sortir la Côte d’Ivoire de l’abîme dans lequel l’ont plongée trois mois de crise post-électorale, sanctionnée par un bilan officiel de 3000 morts. Aussi, en faire le bilan, en cette fin d’année, revient à répondre à la complainte d’une certaine opinion qui s’en méprend. «Il faut semer pour récolter au risque de tendre la main à l’heure de la moisson», a imagé Kablan Duncan face à la presse, mardi, le chef de la diplomatie ivoirienne, le ministre d’Etat, ministre des Affaires étrangères. S’exerçant ce jour-là à estimer le dividende des visites présidentielles d’amitié et de travail, l’a tout simplement évalué en termes d’ « énergie » qui vaut, a-t-il dit, son pesant d’or, pour un pays qui se veut une référence. Bénin, Togo, Niger, Burkina Faso, Ghana, Guniée, France, Etats-Unis, Belgique… Partout où Alassane Ouattara est passé, sans répit, en l’espace de neuf mois, ses pairs ont répondu positivement à l’appel à la reprise de la coopération. D’une part, « les différents chefs d’Etat ont réaffirmé leur engagement à travailler dans le sens de l’accélération du processus d’intégration de la sous-région ouest-africaine à travers la réactivation de projets intégrateurs en matière d’infrastructures routières, ferroviaires, de communication, d’interconnexion de réseaux électriques, etc. De même que la relance du Conseil de l’Entente pour en faire un cadre politique privilégié de concertation et de coopération ». Et d’autre part, toujours selon M. Duncan, « les chefs d’Etat des différents pays ont exprimé leur ferme volonté d’appuyer les initiatives de partenariat avec les opérateurs économiques de leurs pays et de veiller à la levée de toutes les entraves à la libre circulation des biens et des personnes ». Un autre gain inestimable, c’est bien la confiance réitérée par les présidents africains. En effet, la plupart de ceux-ci se sont engagés à redonner à la Côte d’Ivoire son unité. Pour ce faire, ils sont « disposés » à mettre en œuvre, par exemple, les mandats d’arrêt et autres commissions rogatoires émis par Abidjan contre ceux des Ivoiriens en exil qui sont impliqués dans la crise post-électorale. Pour ce qui est du rapatriement des nationaux désireux de rentrer au bercail, ces Etats à l’image de la Guinée ou du Togo, sont prêts à mettre en œuvre les accords tripartites avec la Côte d’Ivoire et le Haut-commissariat des réfugiés (Hcr). Par ailleurs, au niveau de l’ouverture du pays, « à partir de l’année prochaine, un flot d’investisseurs » est attendu sur les bords de la lagune Ebrié. Mais déjà, les autorités ivoiriennes espèrent que « la croissance économique qui était à -5 passe à deux chiffres », du fait de la diplomatie active accélérée en si peu de temps. Cette politique a gagné la confiance du Royaume de Belgique, informe le ministre, dont les hautes chambres d’investissement veulent faire fructifier leurs fonds en Côte d’Ivoire. Quant à la France, de longues dates, elle démontre déjà sa participation à l’essor de la Côte d’Ivoire. Au nombre des actions qu’elle a posées, la signature, en janvier, de l’accord de défense revu, avec le pays d’Alassane Ouattara.

Bidi Ignace
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