A l’instar de plusieurs pays du monde, la Côte d’Ivoire a célébré la 11ème Journée mondiale des orphelins du sida (JMOS), lundi 07 mai, à Abidjan. Le ministère de la Famille, de la Femme et de l’Enfant, conduit par Raymonde Goudou Coffie, a choisi cette occasion pour communiquer les actions des Organisations non gouvernementales (ONG) et des partenaires aux développements tels que le Pepfar et l’Organisation des Nations unies pour l’enfance (Unicef). Il a donc rencontré, pour la première fois, les familles d’Orphelins et enfants vulnérables (OEV) et les organisations qui les prennent en charge. Par ces actions, le Ministère veut marquer désormais son engagement à œuvrer pour le bien-être des OEV et leurs familles, selon un communiqué dont nous avons reçu copie. Le nombre d’orphelins s’élève à plus de 20 millions dans le monde, soit environ 1 enfant africain sur 2, selon Children’s Voice, une organisation intervenant dans ce domaine en République démocratique du Congo (RDC).
En Côte d’Ivoire, sont recensés 440 000 OEV, selon les données de l’Onusida depuis 2010. Cette journée a pour objectif d’attirer l’attention du public et des médias sur la problématique des orphelins et enfants rendus vulnérables, du fait du VIH/Sida et sur les conséquences de leur stigmatisation pouvant aboutir à une désocialisation. En plus du traumatisme psychologique dû à la perte d’un parent, les orphelins sont souvent livrés à la discrimination, à l’exclusion et deviennent parfois des chefs de famille. Ils n’ont pas accès à l’éducation ni aux soins médicaux de base, encore moins à des traitements antirétroviraux. La Journée mondiale des orphelins du Sida a été initiée en 2002 par l’association François-Xavier Bagnoud (AFXB), une ONG internationale qui lutte contre le VIH/Sida par la prise en charge des enfants touchés par le fléau. Créé en 1989, son siège est en Suisse.
MARIE PAULE KOFFI
En Côte d’Ivoire, sont recensés 440 000 OEV, selon les données de l’Onusida depuis 2010. Cette journée a pour objectif d’attirer l’attention du public et des médias sur la problématique des orphelins et enfants rendus vulnérables, du fait du VIH/Sida et sur les conséquences de leur stigmatisation pouvant aboutir à une désocialisation. En plus du traumatisme psychologique dû à la perte d’un parent, les orphelins sont souvent livrés à la discrimination, à l’exclusion et deviennent parfois des chefs de famille. Ils n’ont pas accès à l’éducation ni aux soins médicaux de base, encore moins à des traitements antirétroviraux. La Journée mondiale des orphelins du Sida a été initiée en 2002 par l’association François-Xavier Bagnoud (AFXB), une ONG internationale qui lutte contre le VIH/Sida par la prise en charge des enfants touchés par le fléau. Créé en 1989, son siège est en Suisse.
MARIE PAULE KOFFI
