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Politique Publié le lundi 10 septembre 2012 | Nord-Sud

Les limites de l’opération

L’état-major général des Forces républicaines de Côte d’Ivoire (Frci) est donc sur tous les fronts. Objectifs de l’offensive tous azimuts, débusquer tous les déstabilisateurs et leurs complices, y compris au sein de la grande muette ivoirienne. C’est ce qui explique, selon toute vraisemblance, la remise sur la table, de l’opération de paie main à main des militaires, des gendarmes et des policiers. Indéniablement, la première fois, elle a porté des fruits parce qu’il s’agissait d’attirer les militaires qui se réclament de l’ancien régime et qui étaient en exil ou se cachaient dans le pays : argent contre retour au pays ou dans les casernes. Selon le ministre auprès du président de la République, chargé de la Défense, qui a fait un point le 17 août 2011, la plupart des militaires exilés sont retournés dans leur base. « Aujourd’hui, nous avons 94% des effectifs qui sont présents. Dans un corps comme la gendarmerie, nous enregistrons 99% de taux de présence. Ce chiffre est également valable dans l’armée de l’air et à la marine », avait-il confié. Cette fois-ci, l’opération pourrait montrer des limites, si elle n’est pas revue et corrigée. Comment débusquer un complice ou un collabo qui a réintégré l’armée ? C’est la principale question qui devrait conduire les hauts responsables de la grande muette à revoir le mécanisme de contrôle des effectifs. Tout en répondant régulièrement aux appels, en allant se faire payer main à main, les complices pourraient bien continuer à donner un sérieux coup de main aux déstabilisateurs. C’est encore une question de vigilance.
Marc Dossa
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