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Politique Publié le mardi 26 février 2013 | AIP

Le bureau CDVR de Bouaflé installé

© AIP Par FN
CDVR / Le personnel présente ses vœux au président Banny
Mercredi 9 janvier 2013. Abidjan.Siège de la Commission Dialogue vérité et réconciliation (CDVR) à Cocody Mermoz. Le personnel présente ses vœux du nouvel an au président Charles Konan Banny
Bouaflé – Le bureau de la Commission Dialogue, vérité et réconciliation (CDVR) de Bouaflé a été installé lundi en présence des autorités administratives, politiques et de la chefferie traditionnelle.

Selon le président de la CDVR, Charles Konan Banny, l’installation du bureau local a pour but de permettre à tous les ivoiriens de participer à la mission de réconciliation en s’engageant résolument à sa réussite.

"Nous devons faire en sorte que la mission de réconciliation soit inclusive, regroupant tous les ivoiriens quelles que soient leurs opinions, leurs ethnies et leurs origines", a-t-il indiqué.

Charles Konan Banny a fait savoir que la mission du bureau local est d’œuvrer dans la Marahoué afin que les ivoiriens transcendent les difficultés vécues après l’élection présidentielle de 2010.

"On ne demande à personne d’oublier mais, on demande aux ivoiriens de se surpasser, de se transcender pour pardonner, car la réconciliation, c’est le pardon", a-t-il rappelé, soulignant que les crimes doivent être reconnus et les victimes identifiées, afin qu’un schéma de réparation soit construit.

"Nous demandons aux membres de la Commission locale de sensibiliser, avoir de la compassion et recenser les victimes, faire des enquêtes de proximité, dialoguer avec les uns et les autres", a défini le président de la CDVR comme feuille de route au bureau local.

Le président de la CDVR a déclaré que tous les ivoiriens croient au dialogue et décident de se parler car, "le dialogue a bien lieu et a pris source au sein de la population", a-t-il fait savoir.

Konan Banny a demandé aux guides religieux et aux leaders politiques d’emprunter le même schéma que la population qui a fait de ce dialogue, un élément de la cohésion sociale.

"Il faut que le dialogue qui existe au sein de la population soit approfondi, il faut qu’il soit positif et constructif, car l’essentiel, c’est la vie de la Côte d’Ivoire qui est le patrimoine commun des ivoiriens", a-t-il expliqué, indiquant que seul un consensus pourra unir les ivoiriens.

Le bureau local comprend 11 membres issus des différentes couches sociales, politiques, religieuses et de la société civile.

Zaar/kp
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