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Société Publié le mercredi 18 septembre 2013 | L’intelligent d’Abidjan

Remise officielle du rapport des états généraux de la réconciliation / Charles Konan Banny aux femmes : ‘‘Notre mission ne sera pas terminée tant que la Côte d’Ivoire ne retrouvera pas la paix’’

© L’intelligent d’Abidjan Par Gnamien
Le Président de la Commission Dialogue, Vérité et Réconciliation (CDVR), reçoit le Réseau Ivoirien des Femmes pour la Réconciliation (RIFR)
Lundi 16 septembre 2013. Riviera Golf. Remise officielle du rapport des réflexions sur la réconciliation, à Charles Konan Banny Président de la Commission Dialogue, Vérité et Réconciliation (CDVR) par le Le Réseau Ivoirien des Femmes pour la Réconciliation (RIFR)
«Ce rapport vient au moment où la commission rassemble l’ensemble des éléments sur lesquels elle a travaillé pendant ses deux ans de vie pour les présenter au Président de la République », c’est en substance ce qu’a annoncé le président de la Commission dialogue vérité et réconciliation, quand il a reçu officiellement le rapport des états généraux de la réconciliation par les femmes. La cérémonie s’est tenue le 16 septembre à son cabinet privé situé à Cocody. C’est Toalo Hami, présidente du comité scientifique de ces états généraux, qui a remis le rapport. « Vous avez mis les femmes en mission et ce rapport final représente leur modeste contribution dans la recherche d’une paix durable en Côte d’Ivoire », a dit Mme Toalo. Poursuivant, elle a dit la disponibilité du Réseau ivoirien des femmes pour la réconciliation (Rifr) à accompagner la Cdvr dans sa mission. Pour Charles Konan Banny, ce rapport est le point de vue des femmes de Côte d’Ivoire sur la réconciliation. Il a toutefois fait remarquer que le travail de la commission n’est pas terminé. « Vous avez accompli une part essentielle et importante, mais la mission ne sera pas terminée tant que la Côte d’Ivoire ne retrouvera pas la paix », a-t-il souligné à l’endroit des femmes. Pour lui, seul le Chef de l’Etat aura le dernier mot pour l’application de la feuille de route. « Ne prétendons pas dire que vous avez la solution. Si les médications que nous proposons sont acceptées par le grand médecin, c’est-à-dire le président de la République (…) il faut qu’elles soient appliquées (…) il y a de fortes chances que vous ne vous soyez pas trompés. Vos travaux seront proposés au grand professeur qui décidera du protocole final » a rassuré Charles Konan Banny.

DC
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