Le président de la Commission Dialogue , Vérité et Réconciliation (Cdvr) Charles Konan Banny a procédé hier à la remise officielle des kits aux coordonnateurs de la commission spécialisée chargée des enquêtes et audits. Occasion pour l’ancien premier ministre de faire un tour d’horizon des différentes activités menées par sa structure depuis sa mise en place en 2011.
« Nous sommes à la fin du processus de façonnage. Nous arrivons à la phase finale des opérations pour accomplir le mandat qui nous a été confié. Qui ne serait pas de mauvaise foi en disant que rien n’a été fait ? Oui un travail énorme a été fait et dans tous les compartiments », mise au point hier au Cerap de Cocody de Charles Konan Banny, président de la commission Dialogue , verité et réconciliation. C’était à l’occasion de la la remise officielle des kits aux coordonnateurs de la commission spécialisée chargés des enquête set audits. « Si nous sommes entrés dans cette mission c’est parce qu’elle est d’intérêt national. Arrêtons les mesquineries. Du travail énorme a été fait. Nous sommes à un point crucial. On approche de la vérité.. Souvent les humains ont peur de la vérité. Or elle permet de ne plus recommencer surtout que notre vérité ne débouchera pas sur une privation de liberté. C’est une liberté qui va libérer les consciences. La recherche de la vérité ne doit pas effrayer », a poursuivit l’ancien premier ministre. A l’en croire la Cdvr dispose d’une base de données de près de 49 000 auditions. « C’est un échantillon assez représentatif des violation des droits de l’homme qui nous permet d’établir une typologie des différents crimes. Nous avons parcouru le pays de long en large de manière rationnelle. Le résultats seront publiés d’un moment à l’autre » a indiqué le président de la Cdvr. Revenant sur l’origine de la création de la Cdvr , il expliquera les conditions et sa méthode. « Nonobstant les conditions difficiles dans lesquelles la Commission a été crée , pour avoir des chances d’aboutir nous avons choisit qu’elle soit inclusif contre l’avis de certains compatriotes qui demandaient qu’on se réconcilie avec ceux avec qui on n’a pas de problème. Se réconcilier avec celui avec qui on n’a pas de problème n’a pas de sens à notre avis. C’est pour donner une chance à la Côte d’Ivoire de ne plus tomber dans une situation dramatique que nous avons fait le choix de l’inclusivité et proclamé que la réconciliation sera inclusive avec la marque made in Côte d’Ivoire qui est le dialogue. Car pour nous il n’ya pas de problème qui ne puisse être réglé par le dialogue. », a expliqué Konan Banny. A l’occasion il a invité les uns et le autres à se détourner du mensonge. « La commission offre un espace de libération, d’expression de la parole. N’ayons pas peur de la vérité car rien de durable ne peut se construire sur le mensonge qui est éphémère. Nous voulons construire la Côte d’Ivoire sur une base solide après avoir commis des erreurs. Le Chef de l’Eta a été sage en créant cette commission. Ceux qui ne sont pas sages c’est ceux qui créaient des entraves à cette commission », a relevé le président Banny. Pour lui « la Côte d’Ivoire a trop souffert d’autisme et de l’orgueil des uns et des autres. Au moment où nous avançons vers le cœur du processus, c'est-à-dire la vérité. Ayons une pensée profonde vers les victimes. Tant que leurs âmes ne reposeront pas en paix, ce sera illusoire de croire que nous vivrons en paix », a prévenu l’ancien premier ministre. A l’occasion , il a procédé à la remise officielle des kits aux coordonnateurs de la commission spécialisée chargée des enquête set audits. Selon la présidente de la commission spécialisée chargée des enquête set audits, Me Kouamé-Kra Goffri les 45 coordonnateurs s’appuieront sur 250 agents enquêteurs et devront mettre en œuvre la recherche de la vérité en suivant une méthodologie qui tout en respectant en la matière , tiendra compte des spécificités et des réalités que présente le modèle Ivoirien. A l’en croire la Cdvr est un instrument de justice transitionnelle. Les travaux de la commission spécialisée « enquêtes et auditions » se situent au cœur de la mis een œuvre du mandat de la Cdvr telque prescrit par son acte fondateur, l’ordonnance N ° 2011-167. Plusieurs objectifs sont visés notamment une typologie des violations des droits de l’homme, le recensement des victimes, l’identification des présumés responsables des violations, la détermination des préjudices subis. « L’atteinte de ces objectifs permettra la tenue d’audience (publiques ou privées) qui aideront la société Ivoirienne à faire l’indispensable catharsis afin que la conscience collective s’accorde sur le respect et la protection des droits de l’homme. », a expliqué Me Kouamé-Kra Goffri. A l’en croire les conclusions des travaux de la commission spécialisée « enquêtes et auditions » offriront le s éléments nécessaires à assurer une juste et équitable réparation des préjudices d’une part, et à contribuer à la construction d’un mémorial national d’autre part.
A.K.
« Nous sommes à la fin du processus de façonnage. Nous arrivons à la phase finale des opérations pour accomplir le mandat qui nous a été confié. Qui ne serait pas de mauvaise foi en disant que rien n’a été fait ? Oui un travail énorme a été fait et dans tous les compartiments », mise au point hier au Cerap de Cocody de Charles Konan Banny, président de la commission Dialogue , verité et réconciliation. C’était à l’occasion de la la remise officielle des kits aux coordonnateurs de la commission spécialisée chargés des enquête set audits. « Si nous sommes entrés dans cette mission c’est parce qu’elle est d’intérêt national. Arrêtons les mesquineries. Du travail énorme a été fait. Nous sommes à un point crucial. On approche de la vérité.. Souvent les humains ont peur de la vérité. Or elle permet de ne plus recommencer surtout que notre vérité ne débouchera pas sur une privation de liberté. C’est une liberté qui va libérer les consciences. La recherche de la vérité ne doit pas effrayer », a poursuivit l’ancien premier ministre. A l’en croire la Cdvr dispose d’une base de données de près de 49 000 auditions. « C’est un échantillon assez représentatif des violation des droits de l’homme qui nous permet d’établir une typologie des différents crimes. Nous avons parcouru le pays de long en large de manière rationnelle. Le résultats seront publiés d’un moment à l’autre » a indiqué le président de la Cdvr. Revenant sur l’origine de la création de la Cdvr , il expliquera les conditions et sa méthode. « Nonobstant les conditions difficiles dans lesquelles la Commission a été crée , pour avoir des chances d’aboutir nous avons choisit qu’elle soit inclusif contre l’avis de certains compatriotes qui demandaient qu’on se réconcilie avec ceux avec qui on n’a pas de problème. Se réconcilier avec celui avec qui on n’a pas de problème n’a pas de sens à notre avis. C’est pour donner une chance à la Côte d’Ivoire de ne plus tomber dans une situation dramatique que nous avons fait le choix de l’inclusivité et proclamé que la réconciliation sera inclusive avec la marque made in Côte d’Ivoire qui est le dialogue. Car pour nous il n’ya pas de problème qui ne puisse être réglé par le dialogue. », a expliqué Konan Banny. A l’occasion il a invité les uns et le autres à se détourner du mensonge. « La commission offre un espace de libération, d’expression de la parole. N’ayons pas peur de la vérité car rien de durable ne peut se construire sur le mensonge qui est éphémère. Nous voulons construire la Côte d’Ivoire sur une base solide après avoir commis des erreurs. Le Chef de l’Eta a été sage en créant cette commission. Ceux qui ne sont pas sages c’est ceux qui créaient des entraves à cette commission », a relevé le président Banny. Pour lui « la Côte d’Ivoire a trop souffert d’autisme et de l’orgueil des uns et des autres. Au moment où nous avançons vers le cœur du processus, c'est-à-dire la vérité. Ayons une pensée profonde vers les victimes. Tant que leurs âmes ne reposeront pas en paix, ce sera illusoire de croire que nous vivrons en paix », a prévenu l’ancien premier ministre. A l’occasion , il a procédé à la remise officielle des kits aux coordonnateurs de la commission spécialisée chargée des enquête set audits. Selon la présidente de la commission spécialisée chargée des enquête set audits, Me Kouamé-Kra Goffri les 45 coordonnateurs s’appuieront sur 250 agents enquêteurs et devront mettre en œuvre la recherche de la vérité en suivant une méthodologie qui tout en respectant en la matière , tiendra compte des spécificités et des réalités que présente le modèle Ivoirien. A l’en croire la Cdvr est un instrument de justice transitionnelle. Les travaux de la commission spécialisée « enquêtes et auditions » se situent au cœur de la mis een œuvre du mandat de la Cdvr telque prescrit par son acte fondateur, l’ordonnance N ° 2011-167. Plusieurs objectifs sont visés notamment une typologie des violations des droits de l’homme, le recensement des victimes, l’identification des présumés responsables des violations, la détermination des préjudices subis. « L’atteinte de ces objectifs permettra la tenue d’audience (publiques ou privées) qui aideront la société Ivoirienne à faire l’indispensable catharsis afin que la conscience collective s’accorde sur le respect et la protection des droits de l’homme. », a expliqué Me Kouamé-Kra Goffri. A l’en croire les conclusions des travaux de la commission spécialisée « enquêtes et auditions » offriront le s éléments nécessaires à assurer une juste et équitable réparation des préjudices d’une part, et à contribuer à la construction d’un mémorial national d’autre part.
A.K.
