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Société Publié le mercredi 23 octobre 2013 |

Abattoir de Port Bouët : de meilleures conditions de travail pour les opérateurs

© Par DR
Un enclos de moutons à l`abattoir de Port-Bouët
Le 08 octobre 2013. Abidjan.
La 7e édition de la foire de la tabaski, débutée mardi 8 octobre, s'est achevée sur de bonnes perspectives. Contrairement aux années antérieures où clients et opérateurs pataugeaient dans la boue, le District d'Abidjan a mis un point d'honneur à offrir, cette année, aux opérateurs un réel confort, de bonnes conditions de travail.
Aussi, le Gouverneur du District d'Abidjan, Robert Beugré MAMBE, soucieux de garantir aux populations un cadre assaini, hygiénique et sécurisé, a-t-il fait construire par un opérateur privé désigné sur la base d’un contrat BOT, sur un site de 5,6 ha, à l'abattoir de Port Bouët, un parc aux petits ruminants. Il a aussi fait bâtir une clôture électrifiée avec l'éclairage public, 400 enclos sur 600 prévus sur des aires bétonnées, des magasins pour stocker les aliments, les produits vétérinaires et les cordes et aménagé des espaces d' activités libres.
Pour obtenir ce résultat remarquable, il a fallu que le District d’Abidjan mette les bouchées doubles. Ainsi, l'innovation et le confort offerts, pour cette édition, ont attiré plus de 1500 opérateurs venus des pays de l'hinterland, avec un arrivage d'environ 117 000 têtes de petits ruminants contre 55000 têtes en 2012 et 65000 têtes en 2011.
Selon les statistiques, sur les 117 000 moutons débarqués pour la foire, environ 10 000 sont restés et constituent le stock résiduel.
En ce qui concerne les taxes des débarquements et de parcage, lors des éditions précédentes, le coût des enclos de fortune construits par les opérateurs sur le site boueux et inondé par endroits était de 90 000FCFA par camion. Il faut retenir que ce site, à l’origine, était une zone marécageuse de 2 mètres de hauteur de boue. Quant aux taxes de parcage, elles étaient encaissées par les opérateurs eux- mêmes.
Pour cette édition 2013, ces taxes de parcage (coût des enclos) sur le site aménagé sont passées de 90 000FCFA (soit 300CFCA par mouton) à 120 000FCFA (soit 400 CFA par mouton). En faisant juste un petit calcul arithmétique, on se rend compte qu’avec toutes ces commodités, pour cette année, il y a seulement une majoration de 100FCFA par mouton.


S'agissant des taxes de débarquement d'un montant de 60 000FCA par camion de 300 moutons, elles n'ont pas connu de variation depuis plus d'une décennie. Elles se répartissent comme suit : 150FCFA par mouton pour le District d'Abidjan et 50 FCFA par mouton pour la mairie de Port-Bouët, soit un total 200 FCFA par mouton.
En dépit des investissements importants réalisés, le District d'Abidjan, comme on le constate, est resté raisonnable. Mais l'institution dirigée par Beugré Mambé ne compte pas s'arrêter en si bon chemin et veut, dans les mois à venir, aménager tout l'espace le long de la route avec la construction de 200 box, la mise en place d'un espace vert et la création d'un parking pour le stationnement des camions et des petits véhicules.
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