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Économie Publié le mardi 29 octobre 2013 | LG Infos

Ministère du Commerce : Pour primes impayées, les agents dans la rue

© LG Infos Par Atapointe
Ouverture de la session extraordinaire du conseil des ministres de la CEDEAO
Lundi 30 septembre 2013. Abidjan. Hȏtel du Golf de la Riviera. Les ministres de la communauté économique des Etats de l`Afrique de l`Ouest se sont réunis en session extraordinaire. Le ministre ivoirien des affaires étrangères Diby Koffi a ouvert les travaux. Photo : M. Jean Louis Billon Ministre du Commerce de l`Artisanat et de la promotion des PME
Les membres du Syndicat national des agents du ministère de commerce (Synamicci) avaient menacé, le mardi 22 octobre dernier, de débrayer du lundi 28 au mercredi 30 octobre, si leur ministre de tutelle, Jean Louis Billon, ne leur verse pas leurs primes d’un montant de 400 millions de Fcfa. Chose promise chose due. Ils ont effectivement mis à exécution leur mot d’ordre de grève, comme promis, hier lundi 28 octobre 2013. Aucune autorité n’ayant eu le courage de discuter avec eux pour trouver une solution à leur préoccupation. Ainsi, hier, au pied de l’immeuble Alpha 2000 qui abrite le ministère du Commerce, les agents, pancartes en main, ont décidé de se faire entendre. Abandonnant du coup, bureaux et autres instruments de mesures pour crier leur ras-le-bol, au ministre Jean Louis Billon et à l’Etat de Côte d’Ivoire. «On veut nos primes ; on veut nos primes», scandaient les agents avec à leur tête, Patrice Toto, leur Secrétaire général. Celui-ci explique que cette situation fait suite à des problèmes de nominations farfelues opérées dans cette administration. Où, des fonctionnaires sont remplacés par des non-fonctionnaires à des postes de responsabilités. Alors qu’ils n’ont aucune expertise. En outre, le Secrétaire général des agents du ministère souligne le gel de plusieurs mois de leur quote-part, d’un volume estimé à 404 millions de Fcfa. Il ne manque pas d’ajouter l’absence de protection des agents au profit des opérateurs économiques par la hiérarchie. «Il faut ajouter la gestion opaque des recettes de service et l’utilisation des produits issus du programme de vérification à l’importation. La quote-part du ministère du Commerce de cette recette a été virée sur le compte de la régie d’avances auprès du cabinet. Ce qui ne devrait pas l’être», a-t-il déploré. C’est donc face à ces nombreux griefs que les agents exaspérés ont décidé de se faire entendre. «Ce mouvement est un signal que nous envoyons à notre tutelle. Si rien n’est fait durant ces 72 heures, nous passerons à une autre étape. C’est-à-dire, à une grève illimitée», prévient Toto Patrice.

J.A
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