Abidjan - La Fédération nationale des établissements privés laïcs de Côte d’Ivoire (Feneplaci) interpelle l’Etat à payer ses créances aux écoles privées confessionnelles estimées à environ 60 milliards de francs CFA.
« Faute de quoi, les établissements ne pourront plus faire face à leurs charges, avec pour conséquences les mouvements sociaux, la baisse de la qualité des enseignements, voire la fermeture pure et simple », souligne un communiqué de presse de la Feneplaci, publié, lundi, dans Le Nouveau Réveil.
Selon les responsables de cette fédération, les créances budgétisées et mandatées s’élèvent, à ce jour, à 30 milliards de francs CFA. Elles se rapportent aux budgets des années 2010 et 2013, et correspondent aux coûts des enseignements dispensés par les écoles privées confessionnelles et laïques durant les années 2009-2010 et 2012-2013.
En plus de ces créances, les écoles privées confessionnelles et laïques réclament d’autres créances qui n’ont pu être mandatées au motif d’insuffisance des budgets successifs, qui s’élèvent à 30 milliards FCFA.
Le paiement « diligent » de ces sommes permettra l’achèvement des opérations de rentrée, et le déroulement de l’année scolaire 2013/2014 dans de « bonnes conditions », estiment ces promoteurs, qui plaident pour une « cessation immédiate des harcèlements » des agents des Impôts et de la Caisse nationale de prévoyance sociale (Cnps), les saisies sur les biens meubles, immeubles et autres comptes bancaires des établissements scolaires privés.
L’école privée confessionnelle et laïque représente 75% des infrastructures scolaires et plus de 55% des effectifs des apprenants. Elle compte quelque 3300 écoles privées dont 600 confessionnelles et 2700 laïques, 1.015.000 élèves et 55.000 travailleurs.
(AIP)
ask/kkp/tm
« Faute de quoi, les établissements ne pourront plus faire face à leurs charges, avec pour conséquences les mouvements sociaux, la baisse de la qualité des enseignements, voire la fermeture pure et simple », souligne un communiqué de presse de la Feneplaci, publié, lundi, dans Le Nouveau Réveil.
Selon les responsables de cette fédération, les créances budgétisées et mandatées s’élèvent, à ce jour, à 30 milliards de francs CFA. Elles se rapportent aux budgets des années 2010 et 2013, et correspondent aux coûts des enseignements dispensés par les écoles privées confessionnelles et laïques durant les années 2009-2010 et 2012-2013.
En plus de ces créances, les écoles privées confessionnelles et laïques réclament d’autres créances qui n’ont pu être mandatées au motif d’insuffisance des budgets successifs, qui s’élèvent à 30 milliards FCFA.
Le paiement « diligent » de ces sommes permettra l’achèvement des opérations de rentrée, et le déroulement de l’année scolaire 2013/2014 dans de « bonnes conditions », estiment ces promoteurs, qui plaident pour une « cessation immédiate des harcèlements » des agents des Impôts et de la Caisse nationale de prévoyance sociale (Cnps), les saisies sur les biens meubles, immeubles et autres comptes bancaires des établissements scolaires privés.
L’école privée confessionnelle et laïque représente 75% des infrastructures scolaires et plus de 55% des effectifs des apprenants. Elle compte quelque 3300 écoles privées dont 600 confessionnelles et 2700 laïques, 1.015.000 élèves et 55.000 travailleurs.
(AIP)
ask/kkp/tm
