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Politique Publié le mardi 17 décembre 2013 | Notre Voie

Justin Koua au régime Ouattara : «Les armes n’apportent pas la paix et la réconciliation dans un pays»

© Notre Voie Par Emma
Activités des partis politiques: Justin Koua, leader de la jeunesse du FPI
Samedi 29 octobre 2011. Abidjan, siège du Cnrd. Photo: Justin Koua, leader de la jeunesse du Front populaire ivoirien (FPI)
L’ardent soleil qui a brillé le dimanche dernier n’a pas empêché la population de Port-Bouët de sortir. Jeunes, femmes, veilles et vieux ont bravé la peur pour prendre massivement part au meeting organisé par la fédération Jfpi (Jeunesse du Front populaire ivoirien) Abidjan-sud et animé par Justin Koua, secrétaire national de cette structure. Le bouillant leader de la Jfpi a invité le pouvoir à souscrire au dialogue proposé par le Fpi, avant d’indiquer que 2014 sera un cap décisif dans la lutte démocratique. «Si Alassane Ouattara refuse le dialogue, s’il refuse les états généraux de la République, en 2014, il se verra dans l’obligation d’arrêter toute la direction du Fpi. Parce qu’il ne va pas dormir et nous aussi, nous n’allons pas dormir. Si jusqu’à la fin du mois de décembre, il n’a pas libéré Simone Gbagbo, Blé Goudé, Dibopieu, il devra arrêter tous les membres de la direction». Justin Koua a expliqué que les états généraux de la République permettront à la Côte d’Ivoire de sortir du règne des armes qui ne peut développer le pays. «C’est pour sortir de la belligérance que le Fpi appelle de tout ses vœux les états généraux de la République. Parce que les armes n’apportent pas le développement dans un pays. Les armes n’apportent pas la paix dans un pays ; les armes n’apportent pas la réconciliation dans un pays. Et tout le monde a compris. A commencer par ceux qui ont mis tout leur espoir dans les armes. On ne peut pas diriger un pays avec les armes. Sinon on règne dans le désordre. Or, le désordre n’est pas synonyme de progrès. Le désordre n’est pas synonyme de réconciliation. Voilà pourquoi le Fpi est debout pour arranger ce que Ouattara est en train de gâter», dira le patron de la Jfpi, avant de dénoncer le bradage de la nationalité ivoirienne. «La nationalité n’est pas un gâteaux ou des amuse-gueules. On ne joue pas avec la nationalité d’un pays. Or Alassane Ouattara distribue la nationalité au premier venu».
Pour sa part, Paul Klé, porte-parole du comité d’organisation du meeting, s’est réjoui de la bonne santé de son parti à Port-Bouët. «Le Fpi se porte bien ici, malgré les humiliations et les exactions. Cette mobilisation constitue un défi», a-t-il fait remarquer.
Quant à l’ex-député Bamba Masseni, elle a dit «yako» aux populations de Port-Bouët, commune martyre de la crise postélectorale du fait de son soutien au président Laurent Gbagbo. «A Port-Bouët, nous sommes dans un bastion du Fpi. Le 11 avril 2011, Port-Bouët a été traumatisé, Port-Bouët a été détruit. La jeunesse a été assassinée. La population a eu peur et s’est terrée», dira-t-elle, avant de faire observer une minute de silence en la mémoire de «tous ces vaillants combattants tombés sous les balles de nos agresseurs». L’ex-parlementaire a rappelé les raisons pour lesquelles son parti a été combattu. « C’est pour notre nationalisme que nous avons été combattus. C’est pour notre attachement aux peuples de Côte d’Ivoire, aux institutions légales que nous avons été lâchement frappés de plein fouet, un 11 avril», lancera-t-elle. Puis elle a salué les militants pour avoir respecté le mot d’ordre de boycott des élections locales lancé par la direction du Fpi.

Sounfoutera Yaya
(Stagiaire)
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