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Art et Culture Publié le mercredi 9 avril 2014 |

Séry Djéhi Dorcas, Miss Daloa 2005, Miss CI 2005 - “Miss CI, une opportunité unique !”

© Par La Gazette de Miss CI
Séry Dorcas Miss Côte d’Ivoire en 2005
Elle se définit comme une femme forte, ambitieuse, mature, dynamique, élégante, et instruite. Elle n’en demeure pas moins « fabriquée » par le concours Miss Cote d’Ivoire dont elle dit que c’est une opportunité unique à saisir par les candidates. Parole de connaisseuse. Exclusivités...


Que deviens-tu?

Je vis en ce moment en Turquie avec mon mari. Je l’ai rejoint juste après mon Master en journalisme obtenu l’année dernière à Paris. Je travaille sur beaucoup de projets en ce moment, notamment dans l’audio visuel et dans la mode (vous en aurez des nouvelles très prochainement car je lance bientôt une émission TV et aussi une marque de vêtements ...)

Comment t’est venue l’idée de te présenter au concours Miss CI?

L’idée m’est venue tout d’abord de mes parents et amis qui trouvaient que j’avais beaucoup de potentiel pour y arriver. Après, j’avais moi-même aussi la volonté de me lancer dans cette aventure palpitante et intrigante car pour moi c’était, avant tout, un jeu même si il y avait beaucoup d’enjeu.

Qu’est-ce que le concours Miss CI a apporté à ta vie?

Le concours MISS CI a apporté beaucoup dans ma vie, aussi bien des choses positives que des choses négatives. Il n’y a pas de gloire sans histoires.
Ça m’a procuré de la notoriété, un carnet d’adresse bien garni, des sollicitations un peu partout dans le monde en temps qu’ambassadrice de la beauté Ivoirienne, un visage qui devient une image de marque. Je suis aussi devenue un model pour beaucoup d’adolescentes...

A côté de ces choses positives, il y a aussi le côté difficile: Harcèlements, beaucoup d’ennemis et d’amis profiteurs, des propositions indécentes, sans oublier les journaux et magazines peoples qui écrivent des ragots, juste pour vendre, sans même se soucier du mal que cela pourrait engendrer dans ta vie…


Raconte-nous ton élection à Daloa et ton sacre national?

Daloa étant ma ville maternelle, le choix a été très spontané. L’accueil très chaleureux de ma famille présente, une organisation irréprochable du comité régional dans une ambiance très conviviale avec les autres candidates. Mais nous étions toutes aussi belles les unes que les autres, habillées et maquillées comme des princesses mais le choix du jury a été porté sur moi me qualifiant pour la Finale du 03 Juin 2005.

A la finale, la concurrence était rude et il fallait faire en sorte que ton passage soit remarqué. J’avais décidé de rester moi-même, prendre du plaisir car, pour moi, ce n’était qu’un jeu. Ma stratégie a marché parmi les 24 candidates, j’ai fait une prestation remarquée et très appréciée de tous grâce a Dieu. Depuis ce jour, j’ai représenté mon pays partout; j’ai passée une année inoubliable.


Et si c’était à recommencer?

Si c’était à recommencer, je l’aurai fait sans hésitation car ça été pour moi une expérience palpitante et riche en émotion.

Quels conseils peux-tu donner aux jeunes candidates actuelles?

Chères candidates, le conseil que je peux vous donner, c’est de rester vous- mêmes, de prendre du plaisir car c’est tout d’abord le but, ensuite de garder la tête sur les épaules, de ne surtout pas renier d’où vous venez car tout finit par nous rattraper tôt ou tard. Je vous souhaite de faire bon usage de cette opportunité unique qui s’offre à vous. Bonne chance à toutes.

Propos recueillis par Désiré M’BRA
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