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Politique Publié le vendredi 29 août 2014 | Notre Voie

Affaire Simone Gbagbo: La Cpi fait des injonctions à Ouattara

© Notre Voie Par DR
l’ex-Première Dame Simone Ehivet Gbagbo
La Cour pénale internationale (Cpi) a rendu hier une décision dans laquelle elle demande à l’Etat de Côte d’Ivoire de déposer des observations additionnelles dans l’affaire le Procureur contre Simone Gbagbo.
« Aujourd’hui, la Chambre préliminaire I a rendu une décision déclarant que, après avoir examiné toutes les observations relatives à la recevabilité de l’affaire à l’encontre de Simone Gbagbo, elle estime que, avant de se prononcer sur l’exception d’irrecevabilité, et plus précisément dans le but de déterminer si l’affaire prétendument soumise à des procédures au niveau national soit suffisamment le reflet de l’affaire devant la Cour, il faut que la Côte d’Ivoire dépose des observations additionnelles, telles que sur les contours et l’état actuel de la procédure interne alléguée », indique un communiqué de la Cpi.
« Le cas échéant, les observations additionnelles de la Côte d’Ivoire pertinentes à son exception d’irrecevabilité et tout élément de preuve à l’appui de celle-ci doivent être déposés le 10 octobre 2014 au plus tard.Il reviendra ensuite aux juges de la Chambre préliminaire I de la CPI de prendre une décision concernant la recevabilité de l’affaire en temps voulu », poursuit la communiqué.
Simone Gbagbo, épouse du président Laurent Gbagbo, est détenue à Odienné, dans le nord de la Côte d’Ivoire, depuis son arrestation aux côtés de son époux, le 11 avril 2011, à la suite de la crise post-électorale de décembre 2010 à avril 2011.
Le 22 novembre 2012, la Cour pénale internationale a dévoilé un mandat d’arrêt qu’elle avait émis sous scellé le 29 février de la même année. Mais le régime Ouattara, pour des raisons qui lui sont propres a jusque-là refusé d’exécuter ce mandat, estimant que des poursuites sur la même base étaient déjà engagées contre la même personne au plan national. Une attitude qu’il avait d’abord observée dans un premier temps à l’égard de Charles Blé Goudé avant de faire volte-face.
La question est maintenant de savoir si le régime d’Abidjan voudra jusqu’au bout défendre son exception d’irrecevabilité.

A.K.
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