l n’y a pas eu cours le mercredi 29 octobre à l’INP-HB Sud. Et pour cause, 107 agents, se disant abusivement licenciés, y ont bruyamment manifesté pour exiger leur réintégration. Pour se faire entendre, ceux-ci ont délogé les étudiants, et fermé les salles de cours. Sur des affiches visibles à l’entrée de l’école, leur message était clair : « Nous ne bougerons pas », « Non à l’abus d’autorité et au mensonge », « Non à la réaffectation, oui à notre réintégration », pouvait-on lire. Outre la réintégration qu’ils souhaitent immédiate, les manifestants exigent aussi le paiement intégral de leurs arriérées de primes. Selon les responsables du collectif de ces licenciés, tout remonte au 9 septembre. Date à laquelle, la liste des 107 personnes mises à la disposition de la Fonction Publique a été affichée. Parmi eux, figurent des infirmiers, des comptables, des assistants sociaux, des conseillers d’orientation, des agents administratifs et autres. Pour M. Azié Blaise, numéro 2 du Synapesci (Syndicat National des personnels de l’Enseignement Supérieur de Côte d’Ivoire), la décision de licenciement des agents présentés plus haut, est arbitraire et injuste. En effet, a-t-il déploré, certains travailleurs touchés sont à 1, voire 3 années de leur retraite, pendant que des contractuels sont maintenus. Ils accusent également la direction générale de faire courir le bruit que ce sont des instituteurs ou des agents oisifs qui ont été renvoyés, alors que tel n’est pas le cas. « Nous réclamons la réhabilitation immédiate de nos camarades. Sinon, la rentrée académique 2014-2015 prévue pour le mois de décembre ne sera pas possible », a prévenu le syndicaliste. Qui ajoute que les négociations se poursuivaient au niveau du ministère de la Fonction Publique et celui de l’enseignement supérieur, lorsque la direction générale de l’Inp-HB est passée à la vitesse supérieure.
Ouattara Abdul-Mohamed
Ouattara Abdul-Mohamed
