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Société Publié le lundi 10 novembre 2014 | Le Nouveau Consommateur Hebdo

Travailleurs à l’heure du déjeuner: Bien manger sans un rond et sans compromettre sa santé, c’est possible !

Vous êtes confrontés à des difficultés pour bien manger à moindre coût, aux heures de pause, et sans compromettre votre santé ? C’est possible! Comment réussir à faire d’une pierre, non deux mais trois coups ?

Débourser 1000 FCFA (ndlr : le prix minimum d’un bon repas dans la commune du Plateau) à l’heure du déjeuner, tous les jours, pour se restaurer n’est pas dans vos cordes ? Et si vous essayez la méthode de cette jeune dame ? Viviane, n’appréciant guère manger en dehors du cercle familial et travaillant au Plateau, a trouvé une astuce pour que son budget mensuel consacré à la nourriture n'explose pas. Chaque matin, elle emporte au service son repas de midi. Ce qui lui évite de descendre à l’heure de la pause pour chercher à se restaurer.
« Ce choix me permet de réaliser des économies. En plus, j’évite des maladies telles que la fièvre typhoïde et la tuberculose qu’on contracte dans les gargotes et les restaurants populaires où les verres, assiettes, cuillères, fourchettes sont mal entretenus et servent à tout le monde à la fois », explique-t-elle. M. Ako, en fonction à Vridi, procède de la même façon. « Je suis actuellement en train de me construire une maison au village. Ce qui pèse énormément sur mes dépenses. Pour les alléger, tous les matins, mon épouse me livre le déjeuner dans des boites hermétiquement fermées que j’emporte », révèle-t-il.
Depuis que le médecin lui a diagnostiqué une tuberculose, Félix évite les restaurants à l’hygiène douteuse. « Si je dois manger dans un restaurant, il faut que l’hygiène soit impeccable. À défaut, je préfère m’abstenir. C’est pour cette raison que je ne mange que ce que ma femme prépare et que j’envoie au bureau », précise-t-il sans concession. Pour Fatou, ce n’est pas la tuberculose, mais le souci de réduire son taux de cholestérol qui l’oblige à suivre un régime drastique. « Le médecin m’a conseillé une nourriture saine pour ne pas avoir de surprise. Alors, je cuisine moi-même les repas que je prends à midi », confie la jeune dame.

Si Annick transporte son repas de la maison à son lieu de stage, c’est surtout pour des raisons économiques. « Le stage que j’effectue n’est pas rémunéré. Je ne peux donc pas me permettre de dépenser plus que de raison. Et puisque ce n’est pas tous les jours que je suis invitée par des collègues, j’ai opté pour cette solution », justifie-t-elle.
Des raisons certes diverses, mais qui convergent vers le même but: manger sain, sans payer des frais supplémentaires pour rester en bonne santé.

Y.T & Jérémie Junior
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