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Région Publié le jeudi 20 novembre 2014 | AIP

Le respect des dispositions pour une excellente qualité du cacao exigé aux producteurs de Garango (Bouaflé)

Bouaflé – Le respect des dispositions pour une excellente qualité du cacao est exigé aux producteurs de Garango, à 4 km de Bouaflé (Centre-ouest, région de la Marahoué) par la directrice régionale du Conseil du Café-cacao de Yamoussoukro, Fléan Josiane.

Lors d’une séance de sensibilisation, mercredi, en présence d’une quarantaine de producteurs de café et de cacao, Fléan Josiane a demandé aux producteurs de cacao d’entretenir leurs plantations à l’aide des produits phytosanitaires qui empêchent la prolifération de certaines maladies comme le Swollen Shoot ou la pourriture brune.

"Quand vous faites la fermentation des fèves atteintes par la pourriture brune, vous n’avez pas le goût du chocolat et la maladie entraîne 30% de perte de votre plantation, donc, vous devez traiter vos plantations avant le début de la saison de pluie", a-t-elle déclaré, invitant les producteurs à poursuivre leurs efforts pour l’amélioration de la qualité du cacao.

Mme Fléan a indiqué qu’au stade de la récolte, il est important, pendant une semaine, d’éliminer les cabosses séchées sur les troncs d’arbres qui sont sources de maladies. Elle a ajouté que les producteurs doivent utiliser un morceau de gourdin au lieu d’une machette, pour procéder à l’écabossage afin d’éviter de détruire les fèves.

"Si les fèves se blessent, cela entraîne encore des problèmes de qualité et la contamination des autres fèves en bon état", a-t-elle fait savoir, expliquant que la fermentation intervient deux jours après l’écabossage et se fait sur des feuilles de bananier pendant six jours.

"Après la fermentation, on passe au séchage des fèves qui se fait sur de claies surélevées et non à même le sol ou sur des bâches exposées à la poussière qui entraînent de graves maladies", a relevé la directrice régionale du Conseil du café-cacao, conseillant les producteurs à stocker les fèves dans les sacs appropriés, conservés dans des endroits secs.

L’Etat de Côte d’Ivoire a fixé à 850 FCFA le prix bord champs du kilogramme de cacao, rappelle-t-on.

(AIP)
Zaar/kp
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