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Art et Culture Publié le vendredi 5 décembre 2014 | AIP

La Côte d’Ivoire et le Sénégal sont "à même de développer" leur cinéma (Vice-président FIFM)

Marrakech - La Côte d’Ivoire et le sénégal sont deux pays qui sont "à même de développer" leur cinéma, suivis du Burkina Faso, a relevé, jeudi, le Vice-président délégué du Festival international du film de Marrakech (FIFM), M. Nour-Eddine Saïl, lors d’une table ronde, en prélude au FIFM qui s'ouvre ce vendredi.

"L’actuel ministre ivoirien de la Culture est quelqu’un qui veut développer le cinéma; le centre de cinéma a l’air de prendre à cœur le problème de la production (…); il ya la conscience, la volonté d’aider financièrement", a fait savoir M. Saïl, expliquant qu’au Sénégal "il ya une volonté énorme, une vraie volonté pour créer un vrai centre du cinéma".

"Je trouve que ces deux pays suivis par le Burkina Faso ont la conscience et sont à même de développer leur cinéma; ce sont les trois pays sur lesquels j’ai toujours parié ; ils ont des ministres qui sont extrêmement sensibles au développement du cinéma", a-t-il poursuivi, ajoutant qu’"à l’avenir ça va être un développement naturel et je ne désespère pas de voir la Côte d’Ivoire créer ses trois ou quatre films annuels".

Le vice-président du FIFM suggère, pour le cas du sénégal, de faire le saut qualitatif de la volonté politique d’avoir des salles de cinéma à celle de créer un centre national du cinéma avec des moyens, relevant que ce pays a des compétences, des acteurs, des réalisateurs et des techniciens "mais il faut que l’Etat fasse un signal".

"La méthode est simple, il faut qu’il y ait un centre de cinéma, une loi à l’instar du Maroc qui précise qu’il ya des mécanismes d’aides et de subventions ou d’avance sur recette à tous les producteurs qui prennent l’argent et remboursent l’Etat au fur et à mesure que le film rapporte de l’argent", a expliqué Nour-Eddine Saïl.

Poursuivant, il a dit qu’il faut "une volonté réelle d’aider les jeunes entrepreneurs à créer des salles de cinéma; c’est ce que nous allons faire au Maroc après avoir garanti le problème de la production".

"Nous avons créé le fonds le fonds de soutien pour la production et adopter la loi d’aide aux investisseurs du cinéma; nous avons 70 écrans au Maroc et nous voulons en avoir 350 dans les cinq ou dix ans qui viennent,;il faut que l’Etat intervienne pour créer cela et le Sénégal est condamné à faire cela, sinon il sera condamné à ne plus jamais avoir un seul film", a conclu le vice-président délégué du festival international du film de Marrakech.

En dépit de la fermeture de la presque quasi-totalité des salles de cinéma en Côte d’Ivoire, les cinéastes ivoiriens, dont le doyen d’âge, Timité Bassori, restent très actifs avec des productions diverses. Le pays dispose en outre d’un centre et d’un office national du cinéma.

A l’initiative du centre cinématographique marocain (CCM), la 1ère édition de la semaine du cinéma ivoirien s’est tenue, du 03 au 09 novembre à Rabat, en collaboration avec le Centre national du cinéma en Côte d'Ivoire et l'Ambassade de la République de Côte d'Ivoire à Rabat.

Elle s'inscrivait dans le cadre de l'accord de coproduction et d'échanges cinématographiques signé entre le Maroc et la Côte d'Ivoire, et fait suite à l'organisation d'une Semaine du Film Marocain à Abidjan en septembre 2013.

Cette manifestation culturelle, qui vise à renforcer les relations cinématographiques entre les deux pays, et faire connaitre la production cinématographique ivoirienne au public marocain, a permis la projection de films ivoiriens tels que "La femme au couteau" du réalisateur Timité Bassori, "Kola la noix aux mille vertus" du réalisateur Coulibaly Seydou et "Les bijoux du sergent Digbeu" réalisé par Alex Quassy.

(AIP)
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