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Diaspora Publié le vendredi 20 mars 2015 | Ministères

Atelier de restitution de l’étude sur la diaspora ivoirienne : le discours de M. Ally Coulibaly Ministre de l’Intégration Africaine et des ivoiriens de l’Extérieur

© Ministères Par Didier ASSOUMOU
Ministère de l`intégration africaine et des ivoiriens de l`extérieur: Atelier de restitution de l`etude sur la mobilisation de la diaspora ivoirienne
Jeudi 19 janvier 2015. Abidjan. Ally Coulibaly, Ministre de l’Intégration Africaine et des ivoiriens de l’Extérieur a présidé la cérémonie de restitution de l`etude sur la mobilisation de la diaspora ivoirienne réalisée par la société VALYANS CONSULTING.

- Mesdames et Messieurs
Les représentants des Représentants des Représentations Diplomatiques en Côte d’ivoire

- Mesdames et Messieurs
Les Directeurs Généraux

- Monsieur le Directeur de Cabinet du Ministre de l’Intégration Africaine et des Ivoiriens de l’Extérieur

- Messieurs les Représentants de la société VALYANS CONSULTING

- Chers collaborateurs

- Mesdames et Messieurs

- Chers Invités









Je voudrais, tout d’abord, vous remercier, du fond du cœur, d’avoir répondu si nombreux à notre invitation à participer à cet atelier consacré aux résultats de l’étude sur la diaspora ivoirienne confiée, au début de l’année 2012, à la société marocaine VALYANS CONSUTING par le Premier Ministre d’alors, Monsieur Guillaume Kigbafori SORO, Président de l’Assemblée Nationale.
En votre nom à tous, je tiens à exprimer toute ma gratitude aux responsables de cette société qui ont bien voulu accepter de rendre publiques les conclusions du travail qui a été effectué, alors même que nous n’avons pas rempli tous nos engagements, apportant ainsi une preuve supplémentaire du caractère exceptionnel des liens qui unissent le Royaume du Maroc et la République de Côte d’Ivoire.

Mesdames et Messieurs, chers invités,
Le Ministère de l’Intégration Africaine et des Ivoiriens de l’Extérieur s’est déjà approprié les résultats de cette étude.
Il lui restait à les partager avec vous, au cours d’une rencontre comme celle-ci et à continuer de débattre avec vous sur la la meilleure approche possible pour une gestion efficace de la diaspora ivoirienne.
Je me réjouis que nous puissions le faire, aujourd’hui, au cours de cet atelier que nous organisons à votre intention.

Mesdames et Messieurs,
Même si, en tant que Ministère en charge des Ivoiriens de l’Extérieur, nous avons endossé les conclusions de cette étude, la première, à ma connaissance sur la diaspora ivoirienne, je me garderai bien, dans mon propos introductif, de me substituer à la Société VALYANS CONSULTING qui, tout à l’heure, nous fournira des informations précises sur l’état réel de notre diaspora et sur le potentiel qu’il représente en terme de contribution au développement économique de notre pays.
Mais, avant de céder la place aux techniciens, J’aimerais vous dire combien il est important d’accorder une attention particulière à l’un des phénomènes les plus marquants du XXIème siècle, à savoir la mobilité humaine, si vous préférez, la migration dans le monde.
En effet, le nombre de migrants, à travers le monde, ne cesse d’augmenter.
De 77 millions de personnes, à l’indépendance, il est passé à 214 millions, soit une augmentation de 177 %. Ce qui correspond à 3% de la population mondiale.
L’intérêt pour ce sujet capital ne se dément pas.
On ne compte plus le nombre de séminaires, de colloques ou de conférences, consacré à la question des migrations dans le monde.
Je reviens de Genève où j’ai eu l’honneur de participer à une rencontre sur un des aspects souvent occultés de la mobilité humaine, les intenses mouvements de populations entre les pays du Sud.
Dans ce cadre, j’ai eu à faire un exposé sur le cas de la Côte d’Ivoire, pays d’accueil par excellence, qui a vu arriver, ces dernières décennies, des vagues successives de migrants de toutes origines à dominante africaine, justifiant ainsi l’appellation d’Afrique en miniature.

J’ai, surtout, souligné le fait que la Côte d’Ivoire est l’un des rares pays à traiter dignement et humainement ces populations venues d’ailleurs, excepté pendant la période de la parenthèse honteuse de dix ans de 2000 à 2010 où les étrangers étaient considérés comme les boucs émissaires des maux auxquels nous étions confrontés.

Mesdames et Messieurs, chers invités,
Incontestablement, l’expatriation est devenue un enjeu politique essentiel dans le monde.
Dès lors, on peut comprendre que la question de notre communauté nationale expatriée fasse l’objet d’un intérêt croissant, quand on sait que, contrairement à une idée reçue, les Ivoiriens sont, de plus en plus, sensibles aux sirènes du départ vers d’autres contrées.
En portant le débat sur la problématique de l’expatriation, la Côte d’Ivoire ne cède à aucun effet de mode ou à quelque mimétisme que ce soit.
Elle est de plain pied dans la mondialisation. Elle ne pouvait donc rester à l’écart d’un mouvement qui a pris des proportions considérables, ces dernières années.
La marque des grands hommes, c’est d’avoir la capacité de déchiffrer les évolutions en cours et de les anticiper.
Homme de vision, le Président Alassane OUATTARA a compris, très tôt, que le moment était venu d’élaborer une politique à même de mieux mobiliser les compétences de la diaspora ivoirienne pour la reconstruction de la Côte d’Ivoire.
D’où la décision importante qu’il a prise de dédier un département ministériel à ces Ivoiriens vivant à l’extérieur.

Mesdames et Messieurs, chers frères,
Lorsqu’en Novembre 2012, à la faveur de la formation d’un nouveau Gouvernement, le Président de la République nous faisait l’honneur de nous nommer à ce poste, nous avions conscience de la mission qui était la nôtre, mission exaltante s’il en est, mais, nous étions confrontés à une difficulté de taille : le manque d’informations précises sur notre diaspora, l’absence de statistiques fiables.
Pour surmonter ce handicap, nous n’avions pas d’autre choix que d’envisager, au plus tôt, de commander une étude sur la diaspora ivoirienne, quand la Société VALYANS CONSULTING nous a appris qu’elle avait été commise pour faire ce travail.
C’est dire à quel point cette étude est la bienvenue pour le département que je dirige, département qui était à la recherche d’un outil pour orienter son action et être mieux à l’écoute de nos concitoyens résidant à l’étranger.
Nous devons le confesser.
Nous étions incapables de savoir qui sont les Ivoiriens de la diaspora, où se trouvent-ils, quelle est la structure de nos migrants, pourquoi de plus en plus d’Ivoiriens tentent l’aventure d’une nouvelle vie à l’étranger, à quel ressort répond ce besoin de s’expatrier ?
Voilà autant d’interrogations essentielles auxquelles l’étude menée par la Société VALYANS CONSULTING essaie d’apporter des réponses.
L’intérêt de cette étude c’est de combler ce vide et d’apporter un éclairage nouveau sur la question de la communauté ivoirienne résidant à l’extérieur.
Il n’y a pas de doute, eu égard à la qualité de l’enquête qui a été réalisée, que les conclusions du travail réalisé par la Société VALYANS CONSULTING, constituera une boussole, dans l’action que nous conduisons, sous l’autorité du Président de la République, et au bénéfice de nos compatriotes expatriés qui sont pour la Côte d’Ivoire, en voie d’émergence, une chance et une richesse.
Y a-t-il meilleure introduction au forum de la diaspora que nous organisons au début du mois de Mai que le rendez-vous de ce jour ?
Je vous remercie de votre très aimable attention et souhaite que le présent atelier soit l’occasion d’un échange fructueux et enrichissant sur la question de la diaspora ivoirienne.

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