x Télécharger l'application mobile Abidjan.net Abidjan.net partout avec vous
Télécharger l'application
INSTALLER
PUBLICITÉ

Société Publié le vendredi 10 juillet 2015 | AIP

La ministre Ouloto rappelle aux responsables de pouponnières et orphelinats privés les norme​s​ de création​ de ces structures​

© AIP Par Marc Innocent
Protection de l`enfant: le ministre échange avec les structures privées en charge de l`enfance
Jeudi 9 Juillet 2015. Abidjan. Madame Anne Désirée Ouloto, ministre de la solidarité, de la famille, de la femme, et de l`enfant a présidé une réunion avec les responsables des structures privées en charge de la petite enfance. Celle-ci portait sur les modalités d`exercice de la profession infantile.
Abidjan - La ministre de la Solidarité, de la Famille, de la Femme et de l’Enfant, Anne Désirée Ouloto, a échangé jeudi à son cabinet d’Abidjan, avec les représentants des pouponnières et orphelinats privés exerçant sur l’étendue du territoire national, en vue de rappeler les normes de création de ces structures de protection de l’enfance et aussi renforcer leur partenariat.

Mme Ouloto a organisé cette rencontre parce que le ministère qu’elle a en charge a constaté des « dérapages » au niveau de certaines ONG qui ouvrent des orphelinats ou pouponnières avec pour seul document officiel, le récépissé de dépôt de dossier pour agrément délivré par le ministère de l’Intérieur et de la Sécurité.

Elle a souligné en outre que des missions entreprises par son ministère ont révélé que les enfants dont les mères sont mortes en couches sont confiés dans des structures par le biais de sages-femmes, de gynécologues et d’assistantes sociales des formations sanitaires publiques.

« De surcroît, certaines de ces structures se livrent à des apparentements d’enfants, à des adoptions. La procédure d’adoption est biaisée dans la plupart des cas lorsque les dossiers arrivent au niveau du ministère de la Solidarité, de la Famille, de la Femme et de l’Enfant qui est le seul mandant de l’Etat pour la délivrance d’autorisation de sortie du territoire de ces enfants », a-t-elle dit.

Fort de ce constat, Anne Ouloto a souligné que le récépissé de dépôt de demande de reconnaissance adressé au ministère de la Sécurité ne vaut pas agrément pour l’ouverture d’institutions spécialisées pour la prise en charge des enfants vulnérables.

Mme Ouloto a souligné que son ministère est la seule entité mandatée par l’Etat de Côte d’Ivoire, en liaison avec celui de la Justice, pour la gestion des questions du processus d’apparentement et d’adoption.

« L’ouverture d’orphelinats, de pouponnières, de crèches est soumise à des normes et la demande doit être faite formellement au ministère de la Solidarité, de la Famille, de la Femme et de l’Enfant en charge de l’enfant », a-t-elle insisté.

Lors de cette rencontre, il a été révélé que sur 15 orphelinats évalués, aucun ne détient d’agrément mais que neuf sont aptes à l’obtenir et six seront « immédiatement fermés ».

Concernant les pouponnières, sur 10 évaluées, cinq bénéficient d’un agrément du ministère de la Solidarité, de la Famille, de la Femme et de l’Enfant, une est apte à l’obtenir, deux bénéficieront d’une période de trois mois en vue de se mettre en règle et deux doivent être fermées.

Quant aux centres d’accueil et de transit, sur 14 évalués, aucun ne détient d’agrément, avec trois qui sont aptes à obtenir cet agrément.

Par ailleurs, la ministre a témoigné sa gratitude envers ces structures qui accompagnent le gouvernement dans l’encadrement de l’enfance, en relevant toutefois que cela doit se faire selon la réglementation en vigueur, et ce, dans l’intérêt supérieur de l’enfant.

amak/cmas​
PUBLICITÉ
PUBLICITÉ

Playlist Société

Toutes les vidéos Société à ne pas rater, spécialement sélectionnées pour vous

PUBLICITÉ