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Société Publié le vendredi 4 septembre 2015 | Ministères

Lancement des activités de l’Observatoire National de l’Equité et du Genre (ONEG)/ le PM Duncan : « Pas d’émergence d’ici 2020 sans les femmes »

© Ministères Par DR
Le 1er ministre préside la cérémonie de lancement des activités de l’Observatoire National de l’Equité et du Genre (ONEG)
Jeudi 3 septembre 2015. Abidjan. Le Premier ministre Daniel Kablan Duncan a procédé au lancement des activités de l`Observatoire National de l`Equité et du Genre (ONEG).
Le Premier Ministre Daniel Kablan Duncan a procédé jeudi, à la salle de conférence du ministère des Affaires étrangères au Plateau, au lancement des activités de l’Observatoire National de l’Equité et du Genre (ONEG) en présence de la ministre de la Solidarité, de la Famille, de la Femme et de l’Enfant (MSFFE) Anne Désirée Ouloto.

Le chef du Gouvernement a indiqué qu’il ne peut y avoir d’émergence de la Côte d’Ivoire sans les femmes. « Pas d’émergence d’ici 2020 sans les femmes», a dit le Premier ministre. Il a par ailleurs rappelé les efforts entrepris par le Gouvernement ivoirien pour promouvoir l’égalité du genre dans les politiques publiques. « Le gouvernement ivoirien accorde une très grande importance à la question du genre pour un développement inclusif et durable », a-t-il indiqué en outre.

Pour le chef du Gouvernement ivoirien, la mise en place de l’Observatoire National de l’Equité et du Genre permettra d’intégrer l’approche du genre dans tous les projets de développement. Ce d’autant plus que les hommes aussi bien que les femmes sont de puissants leviers économiques pour le pays. « Ensemble, Ils participent à la création de richesses et devraient donc bénéficier des retombées. L’approche genre est donc très importante pour un développement inclusif et durable », a-t-il affirmé.
C’est pourquoi le Gouvernement sous la houlette du Chef de l’Etat a entrepris d’importantes réformes pour promouvoir et rendre effective l’égalité du genre. Il a relevé de grandes avancées au niveau juridique avec la ratification par le pays de plusieurs instruments nationaux et internationaux. En ce qui concerne les politiques, il a rappelé les projets de scolarisation obligatoire et de l’alphabétisation qui permettront aux hommes et femmes d’avoir les mêmes chances de réussir. Pour lui, ces efforts portent déjà leurs fruits au niveau des examens de fin d’année où les jeunes filles ne se laissent plus mener par les jeunes garçons. Le Premier Ministre entend donc peser de tout son poids pour que l’approche genre soit totalement intégrée dans les politiques de développement.

La ministre de la Solidarité de la Famille de la Femme et de l’Enfant, Anne Ouloto a fait un plaidoyer pour une budgétisation sensible à accorder à la promotion du genre pour un développement équitable des hommes et femmes dans la société. L’ONEG est un outil déjà expérimenté dans près de 70 pays et promeut un développement inclusif de tous, a indiqué la ministre.
Pour la représentante du Système des Nations Unies, Suzanne Maïga, l’égalité du genre reste un puissant facteur de développement économique. Cependant, des études ont montré une très grande disparité qui tient en minorité les femmes dans le monde entier. « Les femmes représentent 70% des personnes les plus pauvres dans le monde. Près de 66% des femmes sont des acteurs agricoles et pourtant, elles ne bénéficient pas assez des retombées », a-t-elle indiqué. Pour elle, l’ONEG a un grand rôle à jouer dans l’atteinte des objectifs nationaux et internationaux liés au genre. Lors de sa communication sur l’impact socio-économique du genre sur le développement en Afrique, Azedine Guerghi, expert de la BAD, a montré que le capital humain peut constituer un accélérateur comme un frein au développement. Il a montré ainsi comme facteur premier de disproportion entre l’homme et la femme, l’éducation. Pour lui, ce facteur touche plus les femmes que les hommes de sorte qu’elles sont plus lésées dans la répartition des richesses. Pour la majorité analphabète, les femmes se retrouvent plus confinées dans le secteur informel. Leurs chances de produire des richesses considérables sont ainsi réduites, vu qu’elles ont des difficultés d’accès au financement et à la terre.

Après que la Directrice de la promotion du genre, Kaba Yaya Fofana, a présenté les missions et les objectifs de cet observatoire, Le Premier ministre a invité les responsables de cet observatoire à assumer pleinement leur mission, promettant l’appui nécessaire du Gouvernement pour l’atteinte des objectifs. L’Observatoire National de l’Equité et du Genre (ONEG) a été créé par le décret N° 842 du 17 décembre 2014 afin de suivre, évaluer et formuler les propositions tendant à promouvoir l’égalité de genre entre l’homme et la femme dans les politiques publiques.

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