Entretien/ Irène Vieira, directrice générale du Burida :
‘’Mon poste sera mis en jeu’’
Le Burida, dirigé par Irène Vieira, a assuré hier le secrétariat général du bureau de séance pour permettre une organisation pratique de l’assemblée générale qui élira, ce jeudi, les dix membres du futur conseil d’administration.
En quoi consistera le rôle du bureau de séance dont le secrétariat général est assuré par le Burida?
Son rôle sera d’organiser le travail, la réédition des comptes, l’exposition du rapport moral. Il ne va consister qu’à donner la parole et faire une organisation pratique. Surtout, à répondre aux préoccupations des membres de l’assemblée qui auront sans doute des questions, des éclaircissements à donner. Demain (Ndlr ; jeudi), on aura un bureau de séance qui sera constitué des membres de l’assemblée générale eux-mêmes parce qu’on passera aux élections qui seront organisées par eux-mêmes. Je pense que tout cela va bien se passer. La semaine dernière, nous avons eu deux jours de formation. Ils savent exactement de quoi il s’agit puisque la formation leur a donné une idée de la structure du Burida et de ses missions. Ce sont des personnes outillées pour faire aborder tout le travail qu’il y a à faire pendant ces deux jours.
Pourquoi certains prétendraient donc que leur présence est opportune pour l’élection des membres, ce jeudi, s’il s’avère qu’ils sont bien outillés?
Ce serait dommage que les gens pensent que ce n’est que les élections qui sont les plus importantes dans ces travaux. Pourtant, la réédition des comptes est le principal outil avec lequel ils font travailler. Ils vont être aux commandes d’une structure et l’assemblée générale en constitue l’organe suprême. Si les membres de l’assemblée générale ne sont pas informés du travail qui a été fait, du niveau auquel la structure est arrivée et ce qu’il y a lieu de faire pour le futur, je ne sais pas comment ils peuvent aborder cela. Les élections sont certes importantes mais, je pense qu’il est plus important de comprendre ce qui a été fait et de comprendre quels sont les enjeux auxquels la structure doit faire face, dans les quatre années à venir, durant la durée du mandat de ces organes qui seront mis en place aujourd’hui (Ndlr ; hier mercredi).
Bientôt, le Burida aura de nouvelles instances. L’aventure continuera-t-elle pour vous, si vous êtes confirmée à la direction générale que vous occupez provisoirement ?
Pour l’instant, le poste du directeur général n’est pas encore en jeu. Je pense qu’il le sera incessamment, juste après la mise en place du président du conseil d’administration. Je pense qu’ils vont s’entendre. En ce moment, vous pourrez poser cette question.
Vous êtes restée plusieurs années loin de la magistrature, cela vous manque-t-il?
C’est vrai, la magistrature me manque. Mais, ce sont des questions du futur.
Réalisé par Koné Saydoo
‘’Mon poste sera mis en jeu’’
Le Burida, dirigé par Irène Vieira, a assuré hier le secrétariat général du bureau de séance pour permettre une organisation pratique de l’assemblée générale qui élira, ce jeudi, les dix membres du futur conseil d’administration.
En quoi consistera le rôle du bureau de séance dont le secrétariat général est assuré par le Burida?
Son rôle sera d’organiser le travail, la réédition des comptes, l’exposition du rapport moral. Il ne va consister qu’à donner la parole et faire une organisation pratique. Surtout, à répondre aux préoccupations des membres de l’assemblée qui auront sans doute des questions, des éclaircissements à donner. Demain (Ndlr ; jeudi), on aura un bureau de séance qui sera constitué des membres de l’assemblée générale eux-mêmes parce qu’on passera aux élections qui seront organisées par eux-mêmes. Je pense que tout cela va bien se passer. La semaine dernière, nous avons eu deux jours de formation. Ils savent exactement de quoi il s’agit puisque la formation leur a donné une idée de la structure du Burida et de ses missions. Ce sont des personnes outillées pour faire aborder tout le travail qu’il y a à faire pendant ces deux jours.
Pourquoi certains prétendraient donc que leur présence est opportune pour l’élection des membres, ce jeudi, s’il s’avère qu’ils sont bien outillés?
Ce serait dommage que les gens pensent que ce n’est que les élections qui sont les plus importantes dans ces travaux. Pourtant, la réédition des comptes est le principal outil avec lequel ils font travailler. Ils vont être aux commandes d’une structure et l’assemblée générale en constitue l’organe suprême. Si les membres de l’assemblée générale ne sont pas informés du travail qui a été fait, du niveau auquel la structure est arrivée et ce qu’il y a lieu de faire pour le futur, je ne sais pas comment ils peuvent aborder cela. Les élections sont certes importantes mais, je pense qu’il est plus important de comprendre ce qui a été fait et de comprendre quels sont les enjeux auxquels la structure doit faire face, dans les quatre années à venir, durant la durée du mandat de ces organes qui seront mis en place aujourd’hui (Ndlr ; hier mercredi).
Bientôt, le Burida aura de nouvelles instances. L’aventure continuera-t-elle pour vous, si vous êtes confirmée à la direction générale que vous occupez provisoirement ?
Pour l’instant, le poste du directeur général n’est pas encore en jeu. Je pense qu’il le sera incessamment, juste après la mise en place du président du conseil d’administration. Je pense qu’ils vont s’entendre. En ce moment, vous pourrez poser cette question.
Vous êtes restée plusieurs années loin de la magistrature, cela vous manque-t-il?
C’est vrai, la magistrature me manque. Mais, ce sont des questions du futur.
Réalisé par Koné Saydoo
