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Une fusillade suivie d’une prise d’otages a eu lieu le vendredi 20 novembre 2015 à 7 heures du matin dans l’hôtel Radisson Blu de Bamako, l’un des plus sécurisés de la ville. Après avoir déjoué les dispositifs de sécurité, les assaillants ont ouvert le feu à l’intérieur de l’établissement. Un assaut a été donné par les forces d’intervention spéciales qui ont essayé de déloger des assaillants retranchés dans les étages supérieurs de l’hôtel. Il y a eu au moins 23 morts parmi les occupants de l’établissement, selon un bilan établi par le ministère malien de la Sécurité.
Deux des assaillants ont été tuéspar les forces de sécurité maliennes et françaises.132 otages ont été évacués, dont 59 Maliens, 12 membres d’équipage de la compagnie Air France, sept Algériens, parmi lesquels figuraient des diplomates, six Américains et une vingtaine d’indiens. Il y avait également un haut fonctionnaire Belge du parlement de la Fédération Wallonie-Bruxelles, qui selon son employeur « était en mission à Bamako dans le cadre d’une convention de collaboration avec la francophonie parlementaire pour une durée de trois jours ». Le ministère belge des Affaires étrangères avait auparavant fait état de quatre Belges enregistrés dans l’hôtel. Les assaillants « sont rentrés dans l’enceinte de l’hôtel au même moment qu’une voiture munie d’une plaque diplomatique, sur laquelle ils ont ouvert le feu », selon le ministère de la Sécurité, rectifiant une précédente information selon laquelle ils seraient arrivés à bord du véhicule diplomatique. Le Nigérian Aliko Dangote était à Lagos et non à l’hôtel Radisson Blu de Bamako, selon Anthony Chiejina, directeur de la communication du groupe Dangote joint par téléphone par Jeune Afrique. Abdoulaye Sangaré, membre de la direction centrale de campagne chargée de la communication du candidat Rhdp, par ailleurs, conseiller du ministre de la communication ivoirienne, Affoussiata Bamba-Lamine est sorti indemne de cette attaque. L’artiste Sekouba Bambino qui était dans ce complexe hôtelier, est également sorti sain et sauf. Au moins six Américains ont été mis en sécurité après l’attaque de l’hôtel Radisson, selon l’AFP. Deux Allemands ont réussi à sortir de cet hôtel, selon le ministère des Affaires étrangères. Une délégation de l’Organisation internationale de la Francophonie (OIF), composée de 5 personnes, était présente dans l’hôtel au moment de l’attaque pour préparer la visite à Bamako de Michaëlle Jean, la secrétaire générale.
Le numéro 2 de l’OIF, Adama Ouane, faisait partie de la délégation. Il a été évacué et mis en sécurité. « La France a décidé l’envoi d’un détachement français des forces spéciales à la demande des autorités maliennes », avait indiqué le ministre français de la Défense, Jean-Yves Le Drian. Ce détachement était chargé d’aider les forces de sécurité maliennes. Le groupe islamiste Al-Mourabitoune, dirigé par le chef djihadiste algérien Mokhtar Bel Mokhtar, a déclaré avoir mené l’attaque contre l’hôtel Radisson, au centre de Bamako en collaboration avec Aqmi, selon le site mauritanien Al Akhbar. « L’attaque suivie d’une prise d’otage a été menée en coordination avec nos frères au sein d’Aqmi », a écrit Al-Mourabitoune sur son compte Twitter. En outre, le groupe de Mokhtar Bel Mokhtar a menacé de poursuivre ses attaques « jusqu’à l’arrêt des agressions contre le Nord-Mali et la libération des djihadiste détenus au sud et au centre du Mali ».
HG
Deux des assaillants ont été tuéspar les forces de sécurité maliennes et françaises.132 otages ont été évacués, dont 59 Maliens, 12 membres d’équipage de la compagnie Air France, sept Algériens, parmi lesquels figuraient des diplomates, six Américains et une vingtaine d’indiens. Il y avait également un haut fonctionnaire Belge du parlement de la Fédération Wallonie-Bruxelles, qui selon son employeur « était en mission à Bamako dans le cadre d’une convention de collaboration avec la francophonie parlementaire pour une durée de trois jours ». Le ministère belge des Affaires étrangères avait auparavant fait état de quatre Belges enregistrés dans l’hôtel. Les assaillants « sont rentrés dans l’enceinte de l’hôtel au même moment qu’une voiture munie d’une plaque diplomatique, sur laquelle ils ont ouvert le feu », selon le ministère de la Sécurité, rectifiant une précédente information selon laquelle ils seraient arrivés à bord du véhicule diplomatique. Le Nigérian Aliko Dangote était à Lagos et non à l’hôtel Radisson Blu de Bamako, selon Anthony Chiejina, directeur de la communication du groupe Dangote joint par téléphone par Jeune Afrique. Abdoulaye Sangaré, membre de la direction centrale de campagne chargée de la communication du candidat Rhdp, par ailleurs, conseiller du ministre de la communication ivoirienne, Affoussiata Bamba-Lamine est sorti indemne de cette attaque. L’artiste Sekouba Bambino qui était dans ce complexe hôtelier, est également sorti sain et sauf. Au moins six Américains ont été mis en sécurité après l’attaque de l’hôtel Radisson, selon l’AFP. Deux Allemands ont réussi à sortir de cet hôtel, selon le ministère des Affaires étrangères. Une délégation de l’Organisation internationale de la Francophonie (OIF), composée de 5 personnes, était présente dans l’hôtel au moment de l’attaque pour préparer la visite à Bamako de Michaëlle Jean, la secrétaire générale.
Le numéro 2 de l’OIF, Adama Ouane, faisait partie de la délégation. Il a été évacué et mis en sécurité. « La France a décidé l’envoi d’un détachement français des forces spéciales à la demande des autorités maliennes », avait indiqué le ministre français de la Défense, Jean-Yves Le Drian. Ce détachement était chargé d’aider les forces de sécurité maliennes. Le groupe islamiste Al-Mourabitoune, dirigé par le chef djihadiste algérien Mokhtar Bel Mokhtar, a déclaré avoir mené l’attaque contre l’hôtel Radisson, au centre de Bamako en collaboration avec Aqmi, selon le site mauritanien Al Akhbar. « L’attaque suivie d’une prise d’otage a été menée en coordination avec nos frères au sein d’Aqmi », a écrit Al-Mourabitoune sur son compte Twitter. En outre, le groupe de Mokhtar Bel Mokhtar a menacé de poursuivre ses attaques « jusqu’à l’arrêt des agressions contre le Nord-Mali et la libération des djihadiste détenus au sud et au centre du Mali ».
HG
