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Société Publié le mercredi 25 novembre 2015 | APA

14 650 cas de violences contre les femmes identifiés en Côte d’Ivoire de 2000 à 2015

© APA Par Marc Innocent
Prise en charge des victimes de guerre: restitution du rapport du traitement des premiers patients
Mercredi 11 Novembre 2015. Abidjan. Le département Affaires Sociales de l`armée de Côte d`Ivoire avec à sa tête le Général Kouamé Akissi, a procédé à la restitution du résultats de la prise en charge des 25 premiers patients victimes de la crise post électorale en présence de Mme le ministre de la Solidarité, de la Famille, de la Femme et de l`Enfant, Anne Désirée Ouloto. Photo: la ministre Anne Ouloto.
Environ 14 650 cas de violences contre les femmes ont pu être identifiés et traités par les services compétents de l’Etat ivoirien pendant la période allant de l’année 2 000 à ce jour, a annoncé, la Ministre de la solidarité, de la famille, de la femme et de l’enfant Anne-Désirée Ouloto dans le message du gouvernement à la faveur de la célébration, mercredi, de la Journée internationale pour l’élimination de la violence contre les femmes .

La Côte d’Ivoire, s’inspirant du thème central de l’édition 2015 de la Campagne des 16 journées d’activisme contre les violences faites aux femmes et aux filles, a choisi pour thème national , «de la paix dans les foyers à la paix en Côte d’Ivoire : une éducation sûre pour toutes et tous».

"Pour la période allant de l’année 2 000 à ce jour, environ 14 650 cas de violences ont pu être identifiés et traités par nos services compétents", a déclaré Mme Ouloto, soulignant que "ces violences se répartissent selon plusieurs types : viols, agressions sexuelles y compris les mutilations génitales féminines, agressions physiques, mariages forcés, déni de ressource, d’opportunités ou de service et maltraitance psychologique".

La violence conjugale, les crimes d’honneur, la traite des personnes, particulièrement des femmes et des filles aux fins d’exploitation sexuelle, et les pratiques culturelles néfastes sont également des enjeux de taille auxquels les femmes et les filles doivent faire face.

"Ces violences sont souvent l’expression des rapports inégalitaires entre les femmes et les hommes, parfois profondément ancrés dans notre société", a poursuivi la ministre Anne -Désirée Ouloto.

Ces violences, même pour celles qui pourraient sembler anodines, touchent les femmes et les filles dans leur bien-être psychologique, physique et social et les stigmates rejaillissent sur les communautés entières, car les femmes constituent les piliers des familles, déplore-t-elle.

L’occasion sera donnée d’organiser dans le district d’Abidjan et à l’intérieur du pays, des actions de sensibilisation de masse et de plaidoyer, des discussions et des dialogues thématiques pour la promotion d’une paix durable à travers le dialogue et la non-violence.

Cette lutte ne doit connaitre aucune limite géographique, culturelle, d’âge ou de religion. Pour marquer la journée du 25 novembre 2015, Journée Internationale pour l’Elimination de la Violence contre les Femmes et les Filles, "marquons notre engagement dans cette lutte en nous revêtant tous, ou que nous soyons, de la couleur orange", a exhorté Anne-Désirée Ouloto.

LS/APA
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