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Santé Publié le samedi 12 décembre 2015 | AIP

L’état de santé de 2 % des usagers de stupéfiants nécessite une prise en charge et un suivi médical (PNLTA)

L'état de santé de 2 % des usagers de stupéfiants dont des toxicomanes nécessite une prise en charge et un suivi médical, selon le programme national de lutte contre le tabagisme, l’alcoolisme, la toxicomanie et les autres addictions (PNLTA).

Le coordonnateur de ce programme, Dr Zotoua Ernest l'a relevé, vendredi, à Agboville, à la clôture d'un atelier, se fondant sur les résultats d'études en matière de consommation d'alcool, de tabac et autres addictions.

Une enquête réalisée en 2013 à Abidjan auprès de 3 428 élèves du secondaire à montré une proportion d e consommateur régulier d’alcool de 26,13 % chez les garçons et 9,6 % chez les filles, a indiqué le coordonnateur du PNLTA, lors de la clôture de l’atelier de validation des documents de politique et du plan stratégique de lutte contre l’alcoolisme et la toxicomanie.

En 2006, l’enquête STEPS a fait ressortir que 71 % de la population générale avait consommé de l’alcool au moins une fois au cours des 12 mois précédents, quant une autre réalisée en 2010, auprès de 5 000 élèves du secondaire, révélait que 60 % d’entre eux l’avaient déjà expérimenté au cours de leur vie, a poursuivi docteur Zotoua.

Quant à la toxicomanie, la dernière évaluation de la situation des drogues réalisée par l’éducation nationale dans Abidjan et sa banlieue, a relevé, selon le directeur coordonnateur du PNLTA, que 68 % des personnes enquêtées, dont 90 % d’élèves ont consommé au moins une fois un produit classé stupéfiant.

dd/ask
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