Le patron de la filiale ivoirienne du groupe bancaire BNP Paribas, insiste, dans cette interview, sur la contribution de sa banque au financement de l’économie ivoirienne et ses engagements pour l’avenir.
Monsieur le Directeur général, comment se porte la BICICI aujourd’hui ?
La BICICI se porte bien. Forte de ses 54 années d’existence, elle assume pleinement son rôle en tant qu’acteur majeur du marché bancaire ivoirien, ayant une bonne connaissance des opérateurs économiques.
Nous sommes une banque solide, adossée à un groupe bancaire de renommée mondiale, BNP Paribas. Nous bénéficions de la confiance d’un nombre de clients toujours en forte croissance, tant particuliers, professionnels qu’entreprises que nous accompagnons avec nos 42 agences, notre Centre d’Affaires Entreprises, notre Trade Center et notre Société de gestion et d’Intermédiation, BICIBourse.
L’offre de produits et de services proposée à ces clients est diversifiée, complète et répond aux besoins du marché ivoirien. 600 collaborateurs travaillent au quotidien à la satisfaction de ces clients : ceci est notre priorité.
Enfin il n’est pas inutile d’indiquer que nous mettons un point d’honneur au strict respect des règles édictées par la BCEAO, ce qui nous confère la solidité nécessaire à donner confiance à nos clients, en particulier à nos déposants.
Quels sont les résultats dont vous êtes le plus fier ?
Je pourrais citer pêle-mêle quelques beaux succès commerciaux, le rôle de pionnier que nous avons pu jouer sur certaines activités telles que le crédit à 0% de taux d’intérêt, le mobile banking, la carte Visa Platinum, etc.
Mais notre satisfaction est intimement liée à celle de nos clients. Voir un client inaugurer avec succès une usine que nous avons financée, accompagner un client prendre possession de sa maison que nous l’avons aidé à acquérir, rénover ou construire, sentir la joie d’un pharmacien qui lance l’activité de son officine avec notre support, constater que les conseils boursiers donnés à un client lui permettent d’accroître son patrimoine, ou encore équiper un client en matériels roulants via le crédit-bail…les exemples sont nombreux du fort impact que notre action peut avoir sur le rayonnement de nos clients. Et pour l’ensemble des collaborateurs de la BICICI, un client satisfait nous rend tous fiers.
Lors de sa récente visite en Côte d’Ivoire, le PCA du groupe BNP Paribas affirmait que le groupe était « très engagé » à soutenir l’économie ivoirienne. Comment cela se traduit-il sur le terrain ? Pouvez-vous évaluer la contribution de la BICICI au financement de l’économie ivoirienne ?
Le Président du Groupe BNP Paribas, Monsieur Jean LEMIERRE, a effectivement séjourné à Abidjan les 21 et 22 décembre derniers. Il était accompagné par Messieurs Philippe TARTELIN et Fabien RIGUET, respectivement Directeur BNP Paribas Afrique et Directeur Afrique Subsaharienne. Cette visite marque l’intérêt particulier qu’accorde le groupe BNP Paribas à la Côte d’Ivoire.
Notre soutien à l’économie ivoirienne est multiforme. Nous accompagnons l’ensemble des acteurs économiques, à savoir les entreprises (Toutes Petites Entreprises, PME ou grandes entreprises à capitaux ivoiriens ou étrangers), les particuliers et l’Etat (souscription aux émissions de titres notamment à travers notre nouveau rôle de « Spécialiste en valeurs du trésor », financement de certains démembrements tels que le Fonds d’Entretien Routier, l’ANSUT, etc.). En plus de l’action de la BICICI, lorsque notre Président de Conseil d’Administration évoque « l’engagement » du groupe BNP Paribas, il fait également référence à l’accompagnement dont bénéficient certaines entreprises ivoiriennes, publiques et privées, directement par BNP Paribas depuis Paris, Genève ou Londres à travers des métiers spécialisés (hydrocarbures, matières premières agricoles). Il fait enfin référence au rôle de conseil que notre Groupe a vis-à-vis de l’Etat de Côte d’Ivoire, le dernier exemple en date étant le rôle de co-arrangeur de l’Eurobond 2015 ayant permis de lever 1 milliard de dollars US.
Pour finir retenez que l’évolution des encours de crédit de la BICICI est deux fois supérieure à la croissance économique de la Côte d’Ivoire, elle-même déjà forte. Notre engagement à accompagner l’économie ivoirienne et ses acteurs est donc total et ce, depuis des décennies.
Une question récurrente en Côte d’Ivoire, relativement au secteur bancaire, et le faible pourcentage des prêts à moyen et long terme capables de financer le développement des entreprises. Quelles solutions avez-vous trouvées à ce problème ?
Une banque peut être frileuse à l’idée d’accompagner des clients sur le moyen et surtout sur le long terme (plus de 5 ans de maturité du prêt), lorsqu’elle ne croit pas en sa propre pérennité sur le marché ou lorsqu’elle a des doutes sur la stabilité politique, économique, sociale, sanitaire…de son pays d’implantation. En Côte d’Ivoire, nous ne sommes pas dans ce cas de figure : comme je l’ai déjà dit, la BICICI est présente depuis plus d’un demi-siècle et comptons rester encore très longtemps ; de plus le pays vit l’une de ses plus belles pages. Donc il n’y a pas de problème de principe à financer des investissements sur des maturités longues. Ceci étant dit il reste évident qu’une demande de financement à moyen et long terme s’analyse avec rigueur et cela vaut pour toutes les banques. Un dossier mal monté, sans garantie apaisante pour la banque, sur un secteur d’activité peu porteur, avec une faible implication financière du promoteur, promoteur qui lui-même n’a que peu d’expertise dans le projet qu’il porte…ce projet-ci trouvera difficilement une banque pour le financer. Des dossiers de ce type nous sont régulièrement présentés, mais nous les analysons avec rigueur. Il y va de la pérennité de notre banque.
Les Pme se plaignent, quant à elles, de ne pas recevoir suffisamment de financements bancaires. Comment la BICICI se comporte-t-elle dans ce domaine vital pour une croissance inclusive en Côte d’Ivoire ?
Que ce soit pour le financement des besoins à moyen et long terme avec le crédit d’investissement, le crédit-bail et le Crédit Réserve, ou pour le financement des besoins à court terme grâce à l’affacturage (solution permettant le financement des factures détenues par nos clients), la BICICI dispose d’une offre large pour satisfaire les PME. Il reste que, face à cette critique récurrente, il est bon que l’ensemble des acteurs concernés prenne enfin des engagements précis quant à leur contribution. Ce sujet concerne les dirigeants de PME d’abord. La clarté de la présentation de leur projet, de leurs états financiers et de leur gestion, est déterminante dans l’appréciation d’un banquier. L’Etat pourrait également questionner la fiscalité qui leur est appliquée, parfois dissuasive pour les PME qui sont encore dans l’informel et qui comptent y rester tant que l’impôt sur les bénéfices restera à 25 % pour les PME. Comme on le sait, les banques peuvent difficilement s’exposer sur des entreprises informelles du fait d’une absence d’information fiable et suffisante. Les banques doivent enfin jouer leur rôle en affichant une vraie volonté stratégique d’accompagnement des PME « bancables ». Tel est le cas de la BICICI où nous avons créé un département exclusivement dédié aux PME au sein de notre Centre d’Affaires en Zone 3. Les encours des prêts aux PME augmentent ainsi en moyenne annuelle d’environ 20%.
La relance économique que connaît le pays est caractérisée aussi par une hausse substantielle de la demande dans le secteur de l’immobilier, où le déficit de logements est criard. Comment la BICICI participe-t-elle au financement de l’immobilier, qu’il s’agisse des entreprises de construction ou des particuliers désirant acquérir un logement ?
Compte tenu de l’importance sans cesse croissante du secteur de l’immobilier dans l’économie ivoirienne, la BICICI a inscrit le développement du financement de l’immobilier au cœur de sa stratégie commerciale.
Deux pôles spécifiques, travaillant en étroite collaboration, ont ainsi été créés afin de participer significativement à ces financements :
• un pôle dédié au financement de la promotion immobilière ; une politique de crédit spécifique y est associée et une enveloppe de plusieurs dizaines de milliards de FCFA est dédiée à ces crédits aux promoteurs
• un pôle dédié au financement des projets immobiliers à titre privé. Le « crédit acquéreur » est ainsi un axe clair de notre développement, compte tenu de l’importance capitale de ce sujet pour les ménages. Nos clients savent qu’ils peuvent compter sur nous pour les accompagner dans ce projet de vie familial
Vous avez participé, avec un supermarché de la place, à une opération de prêt à la consommation à taux zéro. Pouvez-vous nous en dire plus ? A quoi répond cette initiative et qu’en escomptez-vous ?
Le projet de création d’une offre de crédit sur le lieu de vente est né de la volonté innovante de la BICICI de proposer à sa clientèle des offres flexibles et adaptées à leurs besoins.
En partenariat avec CARREFOUR, la BICICI a lancé une campagne de crédit pour le financement de matériel électroménager.
Outre le taux d’intérêt avantageux, la spécificité de notre offre a résidé dans le raccourcissement des délais de validation et la possibilité pour nos prospects de pouvoir en bénéficier.
Cette offre a suscité un engouement certain auprès des clients du centre commercial Playce Marcory et cette expérience sera reconduite dans le courant de l’année.
Quelles sont les grandes ambitions de la BICICI pour 2016 et à moyen terme ?
La BICICI est présente sur le marché ivoirien depuis plus de 50 ans. Nous appartenons à un groupe solide, le groupe BNP Paribas, et avons pour ambition de demeurer parmi les banques leaders du marché ivoirien.
Mieux, notre ambition est de devenir la banque de préférence des ivoiriens, tant au niveau de la confiance qu’ils nous accorderons pour la sécurisation de leurs avoirs que du choix de leur partenaire bancaire dans le financement de leurs projets professionnels et personnels.
Nous pouvons pour cela nous appuyer sur nos atouts principaux :
• Une expérience qui n’est plus à démontrer
• Une expertise qui nous différencie
• Une connaissance du marché qui nous fait apprécier de façon pertinente les enjeux de nos clients
• Une stratégie tournée vers la satisfaction du client, seule véritable raison de métier.
Nous continuerons donc à être une banque ambitieuse, fière de ses acquis en Côte d’Ivoire, résolument orientée clients. Banque citoyenne, nous le demeurerons, avec un engagement certain dans la Responsabilité Sociétale de l’Entreprise (RSE) à travers nos actions de mécénat au profit des arts, de la culture, de l’éducation, de la santé et du sport.
Monsieur le Directeur général, comment se porte la BICICI aujourd’hui ?
La BICICI se porte bien. Forte de ses 54 années d’existence, elle assume pleinement son rôle en tant qu’acteur majeur du marché bancaire ivoirien, ayant une bonne connaissance des opérateurs économiques.
Nous sommes une banque solide, adossée à un groupe bancaire de renommée mondiale, BNP Paribas. Nous bénéficions de la confiance d’un nombre de clients toujours en forte croissance, tant particuliers, professionnels qu’entreprises que nous accompagnons avec nos 42 agences, notre Centre d’Affaires Entreprises, notre Trade Center et notre Société de gestion et d’Intermédiation, BICIBourse.
L’offre de produits et de services proposée à ces clients est diversifiée, complète et répond aux besoins du marché ivoirien. 600 collaborateurs travaillent au quotidien à la satisfaction de ces clients : ceci est notre priorité.
Enfin il n’est pas inutile d’indiquer que nous mettons un point d’honneur au strict respect des règles édictées par la BCEAO, ce qui nous confère la solidité nécessaire à donner confiance à nos clients, en particulier à nos déposants.
Quels sont les résultats dont vous êtes le plus fier ?
Je pourrais citer pêle-mêle quelques beaux succès commerciaux, le rôle de pionnier que nous avons pu jouer sur certaines activités telles que le crédit à 0% de taux d’intérêt, le mobile banking, la carte Visa Platinum, etc.
Mais notre satisfaction est intimement liée à celle de nos clients. Voir un client inaugurer avec succès une usine que nous avons financée, accompagner un client prendre possession de sa maison que nous l’avons aidé à acquérir, rénover ou construire, sentir la joie d’un pharmacien qui lance l’activité de son officine avec notre support, constater que les conseils boursiers donnés à un client lui permettent d’accroître son patrimoine, ou encore équiper un client en matériels roulants via le crédit-bail…les exemples sont nombreux du fort impact que notre action peut avoir sur le rayonnement de nos clients. Et pour l’ensemble des collaborateurs de la BICICI, un client satisfait nous rend tous fiers.
Lors de sa récente visite en Côte d’Ivoire, le PCA du groupe BNP Paribas affirmait que le groupe était « très engagé » à soutenir l’économie ivoirienne. Comment cela se traduit-il sur le terrain ? Pouvez-vous évaluer la contribution de la BICICI au financement de l’économie ivoirienne ?
Le Président du Groupe BNP Paribas, Monsieur Jean LEMIERRE, a effectivement séjourné à Abidjan les 21 et 22 décembre derniers. Il était accompagné par Messieurs Philippe TARTELIN et Fabien RIGUET, respectivement Directeur BNP Paribas Afrique et Directeur Afrique Subsaharienne. Cette visite marque l’intérêt particulier qu’accorde le groupe BNP Paribas à la Côte d’Ivoire.
Notre soutien à l’économie ivoirienne est multiforme. Nous accompagnons l’ensemble des acteurs économiques, à savoir les entreprises (Toutes Petites Entreprises, PME ou grandes entreprises à capitaux ivoiriens ou étrangers), les particuliers et l’Etat (souscription aux émissions de titres notamment à travers notre nouveau rôle de « Spécialiste en valeurs du trésor », financement de certains démembrements tels que le Fonds d’Entretien Routier, l’ANSUT, etc.). En plus de l’action de la BICICI, lorsque notre Président de Conseil d’Administration évoque « l’engagement » du groupe BNP Paribas, il fait également référence à l’accompagnement dont bénéficient certaines entreprises ivoiriennes, publiques et privées, directement par BNP Paribas depuis Paris, Genève ou Londres à travers des métiers spécialisés (hydrocarbures, matières premières agricoles). Il fait enfin référence au rôle de conseil que notre Groupe a vis-à-vis de l’Etat de Côte d’Ivoire, le dernier exemple en date étant le rôle de co-arrangeur de l’Eurobond 2015 ayant permis de lever 1 milliard de dollars US.
Pour finir retenez que l’évolution des encours de crédit de la BICICI est deux fois supérieure à la croissance économique de la Côte d’Ivoire, elle-même déjà forte. Notre engagement à accompagner l’économie ivoirienne et ses acteurs est donc total et ce, depuis des décennies.
Une question récurrente en Côte d’Ivoire, relativement au secteur bancaire, et le faible pourcentage des prêts à moyen et long terme capables de financer le développement des entreprises. Quelles solutions avez-vous trouvées à ce problème ?
Une banque peut être frileuse à l’idée d’accompagner des clients sur le moyen et surtout sur le long terme (plus de 5 ans de maturité du prêt), lorsqu’elle ne croit pas en sa propre pérennité sur le marché ou lorsqu’elle a des doutes sur la stabilité politique, économique, sociale, sanitaire…de son pays d’implantation. En Côte d’Ivoire, nous ne sommes pas dans ce cas de figure : comme je l’ai déjà dit, la BICICI est présente depuis plus d’un demi-siècle et comptons rester encore très longtemps ; de plus le pays vit l’une de ses plus belles pages. Donc il n’y a pas de problème de principe à financer des investissements sur des maturités longues. Ceci étant dit il reste évident qu’une demande de financement à moyen et long terme s’analyse avec rigueur et cela vaut pour toutes les banques. Un dossier mal monté, sans garantie apaisante pour la banque, sur un secteur d’activité peu porteur, avec une faible implication financière du promoteur, promoteur qui lui-même n’a que peu d’expertise dans le projet qu’il porte…ce projet-ci trouvera difficilement une banque pour le financer. Des dossiers de ce type nous sont régulièrement présentés, mais nous les analysons avec rigueur. Il y va de la pérennité de notre banque.
Les Pme se plaignent, quant à elles, de ne pas recevoir suffisamment de financements bancaires. Comment la BICICI se comporte-t-elle dans ce domaine vital pour une croissance inclusive en Côte d’Ivoire ?
Que ce soit pour le financement des besoins à moyen et long terme avec le crédit d’investissement, le crédit-bail et le Crédit Réserve, ou pour le financement des besoins à court terme grâce à l’affacturage (solution permettant le financement des factures détenues par nos clients), la BICICI dispose d’une offre large pour satisfaire les PME. Il reste que, face à cette critique récurrente, il est bon que l’ensemble des acteurs concernés prenne enfin des engagements précis quant à leur contribution. Ce sujet concerne les dirigeants de PME d’abord. La clarté de la présentation de leur projet, de leurs états financiers et de leur gestion, est déterminante dans l’appréciation d’un banquier. L’Etat pourrait également questionner la fiscalité qui leur est appliquée, parfois dissuasive pour les PME qui sont encore dans l’informel et qui comptent y rester tant que l’impôt sur les bénéfices restera à 25 % pour les PME. Comme on le sait, les banques peuvent difficilement s’exposer sur des entreprises informelles du fait d’une absence d’information fiable et suffisante. Les banques doivent enfin jouer leur rôle en affichant une vraie volonté stratégique d’accompagnement des PME « bancables ». Tel est le cas de la BICICI où nous avons créé un département exclusivement dédié aux PME au sein de notre Centre d’Affaires en Zone 3. Les encours des prêts aux PME augmentent ainsi en moyenne annuelle d’environ 20%.
La relance économique que connaît le pays est caractérisée aussi par une hausse substantielle de la demande dans le secteur de l’immobilier, où le déficit de logements est criard. Comment la BICICI participe-t-elle au financement de l’immobilier, qu’il s’agisse des entreprises de construction ou des particuliers désirant acquérir un logement ?
Compte tenu de l’importance sans cesse croissante du secteur de l’immobilier dans l’économie ivoirienne, la BICICI a inscrit le développement du financement de l’immobilier au cœur de sa stratégie commerciale.
Deux pôles spécifiques, travaillant en étroite collaboration, ont ainsi été créés afin de participer significativement à ces financements :
• un pôle dédié au financement de la promotion immobilière ; une politique de crédit spécifique y est associée et une enveloppe de plusieurs dizaines de milliards de FCFA est dédiée à ces crédits aux promoteurs
• un pôle dédié au financement des projets immobiliers à titre privé. Le « crédit acquéreur » est ainsi un axe clair de notre développement, compte tenu de l’importance capitale de ce sujet pour les ménages. Nos clients savent qu’ils peuvent compter sur nous pour les accompagner dans ce projet de vie familial
Vous avez participé, avec un supermarché de la place, à une opération de prêt à la consommation à taux zéro. Pouvez-vous nous en dire plus ? A quoi répond cette initiative et qu’en escomptez-vous ?
Le projet de création d’une offre de crédit sur le lieu de vente est né de la volonté innovante de la BICICI de proposer à sa clientèle des offres flexibles et adaptées à leurs besoins.
En partenariat avec CARREFOUR, la BICICI a lancé une campagne de crédit pour le financement de matériel électroménager.
Outre le taux d’intérêt avantageux, la spécificité de notre offre a résidé dans le raccourcissement des délais de validation et la possibilité pour nos prospects de pouvoir en bénéficier.
Cette offre a suscité un engouement certain auprès des clients du centre commercial Playce Marcory et cette expérience sera reconduite dans le courant de l’année.
Quelles sont les grandes ambitions de la BICICI pour 2016 et à moyen terme ?
La BICICI est présente sur le marché ivoirien depuis plus de 50 ans. Nous appartenons à un groupe solide, le groupe BNP Paribas, et avons pour ambition de demeurer parmi les banques leaders du marché ivoirien.
Mieux, notre ambition est de devenir la banque de préférence des ivoiriens, tant au niveau de la confiance qu’ils nous accorderons pour la sécurisation de leurs avoirs que du choix de leur partenaire bancaire dans le financement de leurs projets professionnels et personnels.
Nous pouvons pour cela nous appuyer sur nos atouts principaux :
• Une expérience qui n’est plus à démontrer
• Une expertise qui nous différencie
• Une connaissance du marché qui nous fait apprécier de façon pertinente les enjeux de nos clients
• Une stratégie tournée vers la satisfaction du client, seule véritable raison de métier.
Nous continuerons donc à être une banque ambitieuse, fière de ses acquis en Côte d’Ivoire, résolument orientée clients. Banque citoyenne, nous le demeurerons, avec un engagement certain dans la Responsabilité Sociétale de l’Entreprise (RSE) à travers nos actions de mécénat au profit des arts, de la culture, de l’éducation, de la santé et du sport.
