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Société Publié le lundi 6 février 2017 | APA

Mutilations génitales/Excision: la Côte d’Ivoire enregistre une prévalence nationale de 38% (Ministre)

© APA Par DR
Le PNCS appuie le REFAM-CI
Jeudi 23 janvier 2014 - Siège du PNCS . Pr Mariatou Koné reçoit une délégation conduite par Toure Diabaté Tenin, Présidente du Réseau desFemmes Musulmanes d’Afrique, section Côte d’Ivoire (REFMA-CI). Photo : Pr Mariatou Koné
L’excision est la forme la plus pratiquée des mutilations génitales en Côte d’Ivoire, avec une prévalence nationale de 38%, a annoncé la Ministre ivoirienne de la Femme, de la protection de l’enfant et de la Solidarité, Pr Mariatou Koné.

Elle a fait cette annonce à la faveur de la Journée internationale de lutte contre les mutilations génitales féminines (MGF) que la Côte d’Ivoire célèbre, lundi, en communion avec les autres pays du monde.

« Ces mutilations représentent des pratiques culturelles qui portent atteinte à l’intégrité physique de l’être humain, de la femme en particulier. Dans notre pays, l’excision est la forme la plus pratiquée, avec une prévalence nationale de 38% », a-t-elle expliqué dans une déclaration transmise à APA.

Selon Pr Mariatou Koné, comme toutes les autres formes de violences faites aux femmes et aux filles, les mutilations génitales féminines posent l’épineuse question du genre et de la place des femmes dans la société.

Face à la persistance du phénomène avec des stratégies de contournement, a-t-elle indiqué, «l’Etat de Côte d’Ivoire entend s’approprier les stratégies de lutte innovantes et assurer la coordination des interventions de toutes les parties prenantes, qu’il s’agisse des actions de prévention ou de prise en charge holistique ».

Les mutilations génitales féminines constituent des actes de violation des droits humains et une grave menace pour la santé des femmes et des filles notamment sur les plans psychologique, sexuel et procréatif. Elles ont entre autres pour conséquences d’accroître leur vulnérabilité face au VIH/sida.

La ministre a également souligné que la lutte contre l’excision interpelle la vigilance et la mobilisation de tous (autorités politiques, acteurs des médias et de la communication, jeunes, leaders communautaires et guides religieux, ONG nationales et internationales).

Dix-neuf ans après l’adoption de la loi sur les mutilations génitales féminines en Côte d’Ivoire, a rappelé Pr Mariatou Koné, l’Etat ne ménage aucun effort pour la répression à travers une application rigoureuse de la loi relative à la lutte contre l’excision.

« Le Gouvernement encourage toute la communauté nationale à mutualiser les efforts et à poursuivre la lutte avec détermination. Chacune de nos victoires sauvera des vies et la politique +de tolérance Zéro+ contre les mutilations génitales féminines en Côte d’Ivoire sera une réalité dans notre pays », a conclu Mariatou Koné.

LS/APA
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