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Économie Publié le mercredi 12 avril 2017 | Notre Voie

Commercialisation du cacao: Massandjé Litsé menace les acheteurs

© Notre Voie Par Le Conseil du Café-Cacao
Le Conseil Café-Cacao et le FIRCA signent le 2e avenant du contrat plan 2013-2016 pour la durabilité de la filière
Jeudi 04 Août 2016. Abidjan. Le 2ème avenant du Contrat-Plan de base 2013-2016 a été signé entre Le Conseil du café-cacao et le Fonds interprofessionnel pour la Recherche et le Conseil Agricoles (FIRCA), respectivement représentés par Madame le Directeur Général, Massandjé TOURE-LITSE et le Directeur Exécutif, Dr Pierre Ackah Angniman.
La directrice générale du Conseil du café-cacao (Ccc), Massandjé Touré Litsé, a menacé les acheteurs de cacao qui ne paient pas le kilo du produit à 700 Fcfa pendant la campagne intermédiaire (avril à juin 2017). Elle a proféré la menace, hier, au 23ème étage de la Caistab, à Abidjan-Plateau, devant les acheteurs de cacao embarrassés, lors de la séance de travail de sensibilisation en vue du respect du prix en vigueur.

« Il y a parmi vous des personnes qui se jouent des autorités et des producteurs. Certains ne respectent pas les règles de commercialisation du cacao. Dans ces conditions, nous allons les poursuivre en Justice », a-t-elle prévenu. Le gouvernement ivoirien est soucieux du respect du prix garanti de 700 Fcfa par kilo du cacao bord champ, a-t-elle ajouté. « C’est pour cela plus de 43 milliards Fcfa ont été consentis par l’Etat pour le prix garanti en vigueur.

L’Etat veut honorer son engagement des 60% du prix Caf (coût, assurance, fret) aux producteurs », a-t-elle argumenté. Selon Massandjé Litsé, il ne doit pas avoir de déperdition de sorte que les 43 milliards Fcfa profitent aux producteurs uniquement à travers le respect du prix bord champ. « Si des exportateurs vous font du chantage, dénoncez-les. L’acheteur de produit qui va se faire prendre ne s’en prendra qu’à lui-même. Nous ne sommes plus dans le système du prix indicatif », a-t-elle précisé. Elle a rappelé que les acheteurs ne doivent pas exiger le tamisage du cacao avant de l’acheter pour prétexter de ne pas payer les 700 Fcfa par kilo. « Au Ghana, il n’y pas de traitant ou acheteur mais on n’a jamais entendu de plainte de producteur », a-t-elle révélé. Et de poursuivre : « Votre destin est dans votre main. Je vous met face à votre responsabilité ». La directrice générale du Ccc a conseillé aux coopératives qui ont encore du stock de cacao de la campagne principale (octobre 2016 à mars 2017) de s’adresser à certains exportateurs répertoriés. Elle recommande aux acheteurs de cacao de s’organiser en vue de faire des propositions au Ccc dans le but de l’application du prix bord champ.

Tano Albert Serges, responsable de Radee Trading, acheteur de cacao, basé à Abengourou (Est de la Côte d’Ivoire), a annoncé que sa structure dispose encore de stock de cacao de la campagne principale. Il a révélé que des structures ont acheté le kilo de cacao en dessous de 1100 Fcfa durant ladite campagne et elles n’ont pas été inquiétées. Il y a une pléthore de coopératives, selon lui.

Le secrétaire général des acheteurs de cacao de l’ouest montagneux ivoirien, Lamine Ouédraogo, a dénoncé l’insécurité dans sa zone. Les acheteurs de cacao, a-t-il déploré, ne sont pas associés aux décisions. Koffi Kouakou Mathieu, gestionnaire d’une structure de cacao, a révélé que des Ghanéens viennent acheter le kilo de cacao à 800 Fcfa en passant par Bétié ;

GOMON Edmond
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