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Région Publié le vendredi 9 juin 2017 | AIP

Le projet "La route de l’esclave" présenté à la région des Grands ponts

© AIP Par Atapointe
Cérémonie d`hommage funèbre à feu sa Majesté Nanan Kouakou Anougblé III, Roi des Baoulés en présence du Président de la République, Alassane Ouattara
Lundi 07 Mars 2016. Sakassou. Le Président de la République, S.E.M. Alassane Ouattara a participé à la cérémonie d`hommage funèbre à feu sa Majesté Nanan Kouakou Anougblé III, Roi des Baoulés. Photo: le ministre Maurice Bandaman
Dabou – Le ministre de la Culture et de la Francophonie, Maurice Kouakou Bandaman, a présenté le projet "La route de l’esclave" aux populations de la région des Grands ponts (Sud), dont le lancement est prévu dans la région.

La rencontre s’est tenue, jeudi, à la salle de mariage de la mairie de Dabou, en présence du corps préfectoral de la région, des élus, cadres, chefs traditionnels et des associations de jeunes et de femmes.

Selon le ministre, ce projet, sous l’appellation « Devoir de mémoire » est une idée du président sud-africain Nelson Mandela qui au début des années 90 a demandé au président béninois Nicéphore Soglo de porter le projet devant l’Unesco afin que nombre de pays africains puissent rétablir le devoir de mémoire et instruire les nouvelles générations sur ce commerce « honteux » qu’est l’esclavage pour qu’il n’advienne plus.

« Ce projet a été réalisé avec succès au Togo, au Ghana, au Sénégal et au Bénin », a-t-il indiqué. Pour Maurice Kouakou Bandaman, la Côte d’Ivoire qui a tardé avant de s’y mettre et qui a bénéficié du soutien de l’Unesco, a décidé par la mise en œuvre de "La route de l’esclave", d’identifier tous les sites et lieux qui ont servi à héberger, à convoyer et à rassembler les esclaves avant leur déportation.

« De l’Agneby- Tiassa jusqu’ à Lahou Kpanda, nous avons identifié une dizaine de lieux qui sont en lien avec les esclaves », a-t-il souligné. Il a été proposé de bâtir des stèles qui feront l’objet de visites touristiques boostant ainsi les ressources financières de ces localités, a noté le ministre.

Le ministre Bandaman envisage également, par ce projet, de mettre en rapport les descendants des esclaves qui sont dans des pays comme les Etats-Unis d’Amérique, le Mexique, le Brésil, la Martinique, avec la terre de leurs ancêtres. « Nous avons des Afro-Américains, des Mexicains, des Brésiliens, etc., qui savent qu’ils viennent de chez nous et nous avons le devoir de créer les conditions pour que ces personnes retournent sur la terre de leurs ancêtres. Cela peut nous valoir des investissements si l’accueil et l’intégration est bien faite », a-t-il relevé.

Cette rencontre d’explication, de sensibilisation et de mobilisation présidée par le ministre Bandaman intervient en prélude au grand lancement du projet "La route de l’esclave" qui aura lieu le 07 juillet à Lahou Kpanda. L’on y annonce la participation du Premier ministre et du vice-président de la République de Côte d’Ivoire, ainsi que nombreux artistes, des Afro-Américains, des Brésiliens, des médias, des historiens, des professeurs d’université, des journalistes du monde entier, etc.

Le ministre de la Culture et de la Francophonie a promis de se rendre la semaine prochaine à Lahou Kpanda pour une visite préparatoire au lancement qui comprendra un volet Réconciliation.

bec/kkf/cmas
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