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Société Publié le lundi 28 août 2017 | L’intelligent d’Abidjan

Yamoussoukro / Congrès-colloque de l’Olpeld: Zio Moussa reconduit, Marie-Paule Aboh, PCA

© L’intelligent d’Abidjan Par DR
Zio Moussa, président de l’Observatoire de la liberté de la presse, de l’éthique et de la déontologie (OLPED)
Avec comme thème général «L’auto-régulation ou comment réinventer le journalisme par l’éthique et la déontologie», s’est tenu à Yamoussoukro, le congrès-colloque de l’Observatoire de la liberté de la presse, de l’éthique et de la déontologie (OLPED). Ces travaux qui ont duré du 23 au 27 août 2017, dans la capitale politique ivoirienne a réuni, selon les organisateurs, 120 personnes issues du monde des medias, de la société civile, de l’administration publique et des institutions de financement. Le congrès-colloque a vu la réélection par acclamation de Zio Moussa à la tête de l’Olpeld et l’élection de l’ex-directrice de la RTI, Première chaîne ( ex-Rti 1) Marie-Paule Djédjé Aboh au poste de PCA de la structure. Succédant ainsi à Alfred Dan Moussa, DG de l’ISTC Polytechnique. Mais bien avant ces élections, les travaux qui se sont déroulés à l’Hôtel des parlementaires, ont commencé par le colloque pour se terminer par le congrès. «Réinventer le journalisme par l’auto-régulation, la régulation et/ou la co-régulation», fut le thème de la conférence inaugurale prononcée par le journaliste béninois Awoudo François Koffi. Consultant-media et processus électoraux, il a, au terme de son intervention, relevé que l’auto-régulation aurait pu suffire et c’est même l’idéal, a-t-il indiqué. Mais en réalité, a poursuivi le confrère, «l’une ne peut aller sans l’autre. C’est pourquoi, à l’image de qu’il se passe au Congo où une passerelle existe entre l’auto-régulateur en amont et le régulateur en aval », Awoudo François Koffi a vivement conseillé la co-régulation comme réponse à la grande question qui lui a été posée et qui a également été posée aux congressistes. La deuxième conférence du jour était l’affaire de l’ex-ministre Ibrahim Sy Savané, actuel président de la Haca. La troisième intervention du jour a été faite par le professeur titulaire des universités et membre de l’ASCA, Zackarie Séry Bailly. Le sujet qu’il avait à traiter était «Les medias, nouveaux outils de la démocratie moderne ou instruments décisifs de la dérégulation sociale ?» Pour Séry Bailly, les médias contribuent à la démocratisation mais il a le net sentiment que la démocratie se trouve menacée par eux, surtout par les nouveaux médias. C’est alors qu’il va rappeler le principe suivant : « Comme toute invention technique, les réseaux sociaux sont à double tranchant, ils permettent un accès encyclopédique et de nouvelles Lumières, et la résistance démocratique à la tyrannie, tout autant que la diffusion nouvelle du mensonge et surtout du soupçon, et du cynisme généralisé ». C’est ce qu’il a appelé «l’ambivalence qui fonctionne très bien en chacun des vivants ». Puis, la série d’interventions a pris fin par celle du médiateur de la RTI, M. Ibrahim Koné. La journée du vendredi a vu s’ouvrir le congrès avec la conférence inaugurale d’Alfred Dan Moussa, sur le thème «La liberté de la presse, l’éthique et la déontologie journalistique dans les curricula des instituts et des universités d’enseignement du journalisme ». Au cours de son intervention, il a rappelé aux uns et aux autres, combien il est important de diversifier les offres éditoriales afin de permettre aux consommateurs des medias d’avoir un meilleur accès à l’information et ainsi faire le meilleur choix. Zio Moussa a, par la suite, dressé son bilan à la tête de l’Olpeld qui a été approuvé par acclamation, signe qu’il a eu le quitus. Pour ce qui est de l’élection des nouveaux présidents des deux nouvelles instances, deux propositions de nom ont été faites et acceptées par les intéressés. Il s’agit de Zio Moussa pour se succéder à lui-même et de Marie-Paule Djédjé Aboh pour succéder à Alfred Dan Moussa. Les congressistes ont tous accepté ces choix et l’un et l’autre ont été élus par acclamation. Dans leurs premières adresses, ils ont promis de travailler en équipe pour relever les nombreux défis actuels et de maintenir la profession debout.
Les congressistes se sont quittés tard dans la nuit.

Claude Dassé
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