La station de production d’eau potable de Bianouan, située dans le département d’Aboisso, au sud-est de la Côte d’Ivoire, a été remise en service, le 31 août 2017, par l’Office national de l’eau potable (Onep) en présence des autorités préfectorales, coutumières et religieuses. Ce après environ six mois d’arrêt de fonctionnement.
Le directeur du Contrôle de l’exploitation et de la Qualité, Eugène Bouafou, représentant le directeur général de l’Onep, M. Berté Ibrahiman, a révélé que l’arrêt de fonctionnement de la station de traitement d’eau, s’explique par son incapacité à un moment donné, à traiter l’eau du fleuve transfrontalier de la Bia. « L’eau du fleuve était devenue assez trouble, boueuse avec les dépôts argileux et un changement de couleur, dû aux activités des orpailleurs clandestins depuis le Ghana voisin. Aussi, il nous fallait faire des prélèvements et étudier au laboratoire, afin de s’assurer que l’eau du fleuve n’a pas été polluée par les agents chimiques qu’utiliseraient ces orpailleurs clandestins », a-t-il expliqué. Il s’est réjoui qu’il n’y ait pas de trace des polluants dans l’eau de la Bia. Eugène Bouafou a ainsi souligné qu’il a fallu des travaux de renforcement et d’adaptation de l’ensemble du dispositif existant pour obtenir l’eau de qualité. Il a rappelé que durant le temps d’arrêt de fonctionnement de l’usine de traitement d’eau, son institution s’est évertuée à offrir au quotidien, de l’eau potable dans des citernes, aux populations. Bien que cette sous-préfecture disposait de pompes villageoises. Eugène Bouafou a annoncé que deux délégations ivoiriennes interministérielles ont rendu visite aux autorités ghanéennes dans le but de prévenir les préjudices causés par les orpailleurs du Ghana.
Pour sa part, le directeur de l’Hydraulique humaine, Kouassi Kobenan, représentant le ministre des Infrastructures économiques, a promis que son ministre Amédé Koffi Kouakou est préoccupé par l’accès à l’eau potable aux populations.
G. E.
Source Sercom Onep
Le directeur du Contrôle de l’exploitation et de la Qualité, Eugène Bouafou, représentant le directeur général de l’Onep, M. Berté Ibrahiman, a révélé que l’arrêt de fonctionnement de la station de traitement d’eau, s’explique par son incapacité à un moment donné, à traiter l’eau du fleuve transfrontalier de la Bia. « L’eau du fleuve était devenue assez trouble, boueuse avec les dépôts argileux et un changement de couleur, dû aux activités des orpailleurs clandestins depuis le Ghana voisin. Aussi, il nous fallait faire des prélèvements et étudier au laboratoire, afin de s’assurer que l’eau du fleuve n’a pas été polluée par les agents chimiques qu’utiliseraient ces orpailleurs clandestins », a-t-il expliqué. Il s’est réjoui qu’il n’y ait pas de trace des polluants dans l’eau de la Bia. Eugène Bouafou a ainsi souligné qu’il a fallu des travaux de renforcement et d’adaptation de l’ensemble du dispositif existant pour obtenir l’eau de qualité. Il a rappelé que durant le temps d’arrêt de fonctionnement de l’usine de traitement d’eau, son institution s’est évertuée à offrir au quotidien, de l’eau potable dans des citernes, aux populations. Bien que cette sous-préfecture disposait de pompes villageoises. Eugène Bouafou a annoncé que deux délégations ivoiriennes interministérielles ont rendu visite aux autorités ghanéennes dans le but de prévenir les préjudices causés par les orpailleurs du Ghana.
Pour sa part, le directeur de l’Hydraulique humaine, Kouassi Kobenan, représentant le ministre des Infrastructures économiques, a promis que son ministre Amédé Koffi Kouakou est préoccupé par l’accès à l’eau potable aux populations.
G. E.
Source Sercom Onep
