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Société Publié le samedi 23 septembre 2017 | AIP

50% des migrants ivoiriens sont originaires du Nord (Etude)

© AIP Par DR
En provenance de la Libye/ 156 autres migrants clandestins accueillis à Abidjan
Jeudi 13 avril 2017, à l’aéroport FHB Abidjan. 156 ivoiriens migrants clandestins de la Libye en Côte d’Ivoire.
Daloa - Une étude du Forum des organisations de la société civile d’Afrique de l’Ouest, section Côte d’Ivoire (FOSCAO-CI), révèle que 50% des migrants ivoiriens sont originaire du Nord du pays.

L'annonce a été faite vendredi au Centre d’accueil diocésain (CAD) à Daloa, lors d’un atelier de restitution des résultats de l’étude sur la migration irrégulière dans la commune de Daloa et d’Anyama.

Selon le sociologue Koné Rodrigue, il ressort que le profil des migrants établit que 50% des acteurs ont fait l’école coranique, 45 % ont fréquenté l’école classique tandis que 5% ont fait l’école classique et coranique en même temps.

L’âge des migrants varie entre 20 et 40 ans, la tranche d’âge la plus représentative est comprise entre 35 et 40 ans. Les autres variables sont la situation matrimoniale qui montre que 80% des migrants sont en concubinage, ont des enfants et des responsabilités familiales.

Ces migrants exercent souvent dans le secteur informel notamment dans le transport, le commerce et les petits métiers. La plupart des jeunes rencontrés ont le sentiment d’avoir été oubliés par le système politique et disent vouloir se "chercher", relève le sociologue.

Le coordinateur national de FOSCAO-CI, Drissa Solaman, a indiqué cet atelier vise à présenter une étude qualitative des migrants de retour et de trouver des solutions idoines à leur réinsertion, par la formation et par des appuis financiers.

Une membre de la fédération des associations des femmes de Daloa, Mme Massara Traoré a soutenu que dans cette ville, une grande part de responsabilité dans cette pratique est due aux mères qui, par orgueil, encouragent leurs enfants à aller à l’aventure, à cause de la pauvreté.

« Quand les enfants réussissent à partir, ils deviennent demain des supports pour la famille. On est obligé, mai, c’est la manière de partir qui n’est pas bonne sinon l’immigration est normale et est à encourager, mais le fait de traverser l’océan, il y a des pertes en vie humaine et ça nous rend vraiment triste », a-t-elle poursuivi.

Elle a souhaité que les autorités et les ONG les aident à faire partir ou à les aider à trouver des emplois honorables pour leur progéniture.

Cet atelier s'est effectué en présence du préfet du Daloa et de la région du Haut Sassandra, Bako Privat Anatole Digbé.


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