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Société Publié le mercredi 27 septembre 2017 | Notre Voie

Gagnoa: L’orphelinat sans électricité depuis 2014

L’orphelinat de Gagnoa situé dans les environs du corridor de l’axe menant à la ville d’Oumé est plongé dans le noir depuis son ouverture en 2014 jusqu’à ce jour. Cette situation constitue un véritable handicap pour les pensionnaires de l’orphelinat et de leurs encadreurs. « Les enfants dont nous avons la charge et qui vont à l’école éprouvent de la peine quand ils doivent apprendre leurs leçons», explique Ferdinand Agbohoun, chargé de l’éducation spirituelle des enfants. Il a ensuite levé un coin de voile sur les conditions posées par de la compagnie ivoirienne d’électricité (Cie) pour sortir l’orphelinat de l’obscurité. « Il y a quelques années, nous avons fait des démarches auprès de la Cie afin de trouver une solution à la situation que nous vivons. Cette structure a exigé que nous lui versions la somme de 3millions de fcfa pour avoir l’électricité. Faute de moyens financiers, nous avons abandonné le projet», a-t-il révélé. Avant d’ajouter que l’orphelinat est aussi confronté à une pénurie alimentaire. «Notre seconde difficulté est purement alimentaire. Chaque jour, il est impérieux d’offrir trois repas aux enfants afin que la faim ne les éloigne pas des études mais surtout pour ne pas qu’ils ne se disent abandonnés par la société. Nous réussissons à les satisfaire avec beaucoup de peine». Et de lancer un appel aux autorités locales et aux personnes de bonne volonté. « Nous faisons notre part dans l’éducation et la formation des pensionnaires. Cependant, beaucoup reste à faire pour l’épanouissement des enfants que nous avons recueillis. C’est à juste titre que nous souhaitons que les présidents des collectivités locales ainsi que les fils et filles de la région du Goh nous aident à soutenir ces orphelins. L’orphelinat peut accueillir plusieurs enfants mais faute de moyens, nous ne nous aventurons pas à les prendre en grand nombre », a-t-il précisé.
Ange Odilon Zéli, élève en classe de 3ème et pensionnaire de l’orphelinat, rêve de voir son cadre de vie s’améliorer. « Je suis arrivée à l’orphelinat à l’âge de 9 ans. Nos encadreurs se battent pour nous offrir le minimum vital. Mon souhait, c’est qu’ils soient épaulés par notre ministère de tutelle et les cadres du département de Gagnoa», affirme-t-elle. Cissé Mamoud, venu de France, a réagi en offrant des kits scolaires et des vivres. C’était le samedi 23 septembre dernier, en présence des autorités éducatives, municipales et de tous les partenaires de l’orphelinat.

Doumbia Namory
Correspondant permanent dans la région du Goh
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