Dimbokro - Environ 200 déplacés Baoulé, notamment des élèves et écoliers, sont arrivés dans le N’zi, leur région d’origine, suite au conflit foncier survenu dans l’ouest de la Côte d’Ivoire, singulièrement à Guiglo, a constaté à Dimbokro l’AIP.
Depuis septembre, un conflit foncier oppose des autochtones Guéré aux allochtones Baouklé dans la forêt classée de Goin-débé, ayant fait, selon plusieurs sources, deux morts et plus de 3000 personnes déplacées, rappelle-t-on.
Arrivés par cars, vendredi et samedi, dans la capitale régionale du N’zi, ces déplacés ont été accueillis au centre social de Dimbokro par la direction régionale de la Femme, de la Protection de l’enfant et de la Solidarité. Avec le soutien des autorités préfectorales, les déplacés ont reçu le réconfort du gouvernement et de l’aide pour regagner leurs villages respectifs dans le département de Bocanda.
"Nous sommes venus avec les enfants et les femmes pour les sauver et nous en appelons aux autorités pour nous aider. Je suis installé depuis 1977 à Kaadé 2, je n’ai jamais eu de problème avec mes tueurs, mais ils sont venus nous chasser de rentrer chez nous avec des soldats libériens. On a tout laissé derrière nous pour fuir", a expliqué le chef de la communauté Baoulé à Kaadé 2, N’zi Kouakou Daniel.
(AIP)
ik/kp
Depuis septembre, un conflit foncier oppose des autochtones Guéré aux allochtones Baouklé dans la forêt classée de Goin-débé, ayant fait, selon plusieurs sources, deux morts et plus de 3000 personnes déplacées, rappelle-t-on.
Arrivés par cars, vendredi et samedi, dans la capitale régionale du N’zi, ces déplacés ont été accueillis au centre social de Dimbokro par la direction régionale de la Femme, de la Protection de l’enfant et de la Solidarité. Avec le soutien des autorités préfectorales, les déplacés ont reçu le réconfort du gouvernement et de l’aide pour regagner leurs villages respectifs dans le département de Bocanda.
"Nous sommes venus avec les enfants et les femmes pour les sauver et nous en appelons aux autorités pour nous aider. Je suis installé depuis 1977 à Kaadé 2, je n’ai jamais eu de problème avec mes tueurs, mais ils sont venus nous chasser de rentrer chez nous avec des soldats libériens. On a tout laissé derrière nous pour fuir", a expliqué le chef de la communauté Baoulé à Kaadé 2, N’zi Kouakou Daniel.
(AIP)
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