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Société Publié le vendredi 20 octobre 2017 | AIP

Autonomisation des femmes en Afrique de l’Ouest et au Sahel : les Premières dames au front pour « bousculer » les pesanteurs socio-culturelles

© AIP Par DR
Cérémonie de clôture de la Conférence des Premières Dames sur la lutte contre le Travail des Enfants
Mercredi 18 octobre 2017. Abidjan. Cérémonie de clôture de la Conférence des Premières Dames sur la lutte contre le Travail des Enfants. Photo: Madame Dominique Ouattara, Première Dame de Côte d’Ivoire.
Abidjan - La Première dame de Côte d’Ivoire, Dominique Ouattara, a procédé, mercredi à Abidjan, au lancement d’une campagne régionale de communication, destinée à « bousculer » les pesanteurs socio-culturelles, en vue de favoriser l’autonomisation des femmes et le dividende démographique en Afrique de l’Ouest et au Sahel, en présence de plusieurs de ses homologues de la région concernée.

Cette campagne vise à promouvoir le Projet d’autonomisation des femmes et dividende démographique au Sahel (SWEDD), notamment en matière de santé, de nutrition et d’éducation pour renforcer le capital humain.

Un programme de 205 millions de dollars (environ 102,5 milliards de F CFA), soutenu financièrement par la Banque mondiale, et mis en œuvre par les gouvernements des pays ciblés, en partenariat technique le Fonds des Nations-Unies pour la population (UNFPA), l’Organisation ouest-africaine de la Santé (OOAS), l’Organisation mondiale de la santé (OMS), et la Fondation Bill & Melinda Gates.

« Bousculer » des pesanteurs socio-culturelles

De façon pratique, le projet consistera à mener une sensibilisation accrue des populations, afin de permettre aux femmes et aux jeunes filles de prendre conscience et de mettre en valeur leur potentiel, de sorte à atteindre le dividende démographique tout en réduisant les inégalités de genre.

Il sera question de « bousculer » des pesanteurs socio-culturelles qui empêchent le bien-être des femmes et des filles, pour « un développement solidaire, partagé et durable », dans un contexte où, malgré les efforts déjà consentis par les Etats, certaines inégalités basées sur le genre persistent, fait savoir le directeur général adjoint de l’Organisation ouest-africaine de la santé (OOAS), Dr Laurent Assogba.

Ce dernier dépeint un tableau encore « trop mortel » pour les femmes dans la région, avec environ 460 décès consécutifs aux complications liées à la grossesse ou à l’accouchement, quand près de 9000 d’entre elles subissent des blessures graves, parfois pour la vie.

« Si on veut propulser le continent dans la voie du développement durable, nous devons miser sur les femmes et les jeunes filles. Elles sont notre plus grand atout », appuie le représentant-résident de la Banque mondiale en Côte d’Ivoire, Pierre Laporte.

Les Premières dames, « acteurs clés »

Ainsi, par une déclaration actée par leurs différentes signatures, les Premières dames se sont engagées à soutenir et à œuvrer à la réussite de cette campagne.

Pour l’Ivoirienne Dominique Ouattara, les Premières Dames apparaissent comme "des acteurs clé" dans cette lutte, du fait de leur appui considérable aux actions des gouvernements.

« Cette initiative qui vise à renforcer le dialogue politique et le plaidoyer auprès de nos époux, pour la réalisation du dividende démographique, constitue sans nul doute un signal fort à tous, afin que tout soit mis en œuvre pour l’atteinte de résultats probants », signifie-t-elle.

Les Premières dames Fatoumata Bah Barrow de la Gambie, Rebecca Naa Okaikor Akufo-Addo du Ghana, Sika Kaboré du Burkina, Mariem Mint Ahmed dite Tekbir de la Mauritanie, Lala malika Issoufou du Niger, Marième Sall du Sénégal, Sia Nyama Koroma de la Sierra Leonne, Aminata Maïga Kéïta du Mali ont paraphé ce document.

Leurs homologues du Togo, la Guinée, le Nigéria, le Tchad, la Guinée Bissau, le Bénin, y étaient également représentées.

Des actions qui bien menées, permettront, selon la ministre ivoirienne du Plan et du Développement, Kaba Nialé, d’inverser la courbe de la mortalité infanto-juvénile en l’Afrique de l’Ouest, dont la plupart des pays du SWEDD sont membres, et où 98 cas de décès sont signalés pour 1000 enfants.

tm
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