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Politique Publié le mercredi 25 octobre 2017 | L’intelligent d’Abidjan

Laurent Akoun : « Nous ne sommes pas contre l’unité au FPI »

© L’intelligent d’Abidjan Par Amah Saliou
Le Secrétaire général et porte-parole du FPI, Laurent Akoun dénonce une précipitation dans la réforme de la CEI
Jeudi 10 Avril 2014. Le Secrétaire général et porte-parole du FPI, Laurent Akoun, a dénoncé, jeudi, la « précipitation » avec laquelle le gouvernement a adopté, mercredi, le projet de la loi sur la réforme de la Commission électorale indépendante (CEI)
Dans une vidéo de sa conférence de presse du samedi 21 octobre 2017 circulant sur les réseaux sociaux, Laurent Akoun, co-leader de la fronde au Front populaire ivoirien (Fpi) avec Sangaré Abou Drahamane, s’est prononcé en faveur de la réconciliation au sein de son parti.

« Nous ne sommes pas contre l’unité. Bien au contraire. Mais quel est le contenu ? Nous ne sommes pas contre la réconciliation en notre sein s’il doit y avoir réconciliation, mais quel est le contenu ? », a déclaré Akoun, donnant l'impression d'être favorable à la main tendue par Pascal Affi N’Guessan, le président du Fpi. Aboudrahame Sangaré, a-t-il d’ailleurs poursuivi, n’a aucun problème avec Affi N’Guessan. Ce qu’il a ainsi soutenu : « Quand nous avons été élus en octobre 2000 après l’intermède avec Guéi, c’est Sangaré qui devait être le Premier ministre. Il a dit non et que c’est Affi qu’il faut nommer. Donc, où est le problème entre Sangaré et Affi ? » Mais le conférencier a donné le sentiment de tempérer sa position à travers cette image : « Ce qui nous fait mal, c’est comme quelqu’un qui est en face de nous, qui parle de réconciliation, mais qui est en fait dans une opération qui s’appelle le blanchissement. Suivez mon regard. » Il a, également, déploré qu’Affi ait participé à la présidentielle de 2015 et désigné un représentant à la Commission électorale indépendante (Cei), en la personne d’Alain Dogou, alors que, selon lui, les partisans de la fronde n’étaient pas d’accord avec les conditions d’organisation de ce scrutin. Akoun a saisi l’occasion pour revenir sur la gestion de la crise au Fpi dès la perte du pouvoir de ce parti en 2011. « Affi était en prison. Je vais vous donner les faits. Il était en prison au lendemain du 11 avril (2011) jusqu’au 5 août 2013. (…) C’est le contexte qui l’a contraint et je suis d’accord. Ceux qui ne sont pas allés en prison ou qui n’ont pas pris le chemin de l’exil ont essayé de relever le parti.

(…) Feu Miaka était le président par intérim. Il était le président par intérim parce que le vice-président Mamadou Koulibaly ne voulait même plus qu’on parle de Fpi, mais qu’on prenne un autre nom. Nous lui avons dit non », a-t-il expliqué.

Alex A
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