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Société Publié le mercredi 1 novembre 2017 | Abidjan.net

Réduction de la pauvreté : Une mission de la Banque Mondiale à Adikro pour toucher l’amélioration du cadre de vie des populations bénéficiaires du Projet filet sociaux productifs

© Abidjan.net Par DR
Réduction de la pauvreté / Projets filets sociaux productifs: une mission de la Banque Mondiale à Adikro
Lundi 16 octobre 2017. Abidjan. En prélude de la journée internationale pour l`éradication de la pauvreté "End Poverty Day", une visite de terrain a été organisé par la Banque Mondiale dans le village d`Adikro pour s`enquérir des progrès réalisés dans le cadre du projet Filets Sociaux Productifs.
En prélude à la Journée Internationale pour l’Eradication de la Pauvreté (« End Poverty Day »), la banque mondiale a organisé une visite de terrain à Adikro (Région de Gbêkê).

La visite de terrain a permis de mettre en évidence les progrès réalisés dans le cadre du Projet Filets Sociaux Productifs qui vise la réduction de l’extrême pauvreté et de l’exclusion sociale, à travers un renforcement du niveau de consommation des ménages bénéficiaires, tant du point de vue de l’alimentation que de l’accès aux services sociaux de base.

En effet, financé à hauteur de 25 milliards de francs CFA (sur la période 2015-2020) par la Banque Mondiale, le projet est mis en œuvre dans le milieu rural des zones Centre, Nord et Ouest, présentées par l’Enquête du niveau de vie des ménages (ENV 2008 et 2015) comme les zones enregistrant les taux de pauvreté en milieu rural les plus élevés.

Il consiste à octroyer gracieusement, jusqu’en 2020, des transferts monétaires (allocations trimestrielles de 36 000 F CFA) à 35 000 ménages pauvres au moins, identifiés comme étant les plus pauvres parmi les pauvres.

Comme tout projet de ce type, la mise en œuvre du Projet Filets Sociaux Productif est prévue en deux (02) phases : une phase pilote (en cours depuis 2016) qui porte sur un échantillon de 5000 ménages sur les 35 000 prévus par le projet et une phase de passage à l’échelle (dont le processus de mise en œuvre a démarré en 2017) qui prévoit la prise en compte des 30 000 bénéficiaires restants.

Le projet prévoit également des mesures d’accompagnement visant à faciliter l’inclusion sociale des bénéficiaires avec des mesures de sensibilisation qui renforcent leur qualité de vie et leur autonomisation par la promotion de l’inclusion productive.

Le village d’Adikro se situe dans la sous-préfecture de Mamini, département de Botro, dans la région du Gbêkê. Il se trouve à 48 de Bouaké et compte parmi les 17 villages bénéficiaires de la région du Gbêkê, au titre de la phase pilote du projet.

Suite à l’enquête PMT (Test de Revenus par Approximation), pour un total de 142 ménages identifiés et enquêtés, ce sont 62 ménages (dont 24 femmes et 38 hommes) qui y ont été sélectionnés, comme ménages bénéficiaires ; soit un taux de couverture de 42%.

Au cours de la visite, l’équipe à échangé avec un groupe de bénéficiaires sur les changements que les transferts monétaires ont apporté dans leurs conditions de vie depuis qu’ils en sont bénéficiaires, et sur comment ils entrevoient les perspectives.

Kouadio Amoin, 10 enfants s’est réjouit de ce que les transferts lui ont permis de faire un champs d’igname et de manioc. Aussi elle a pu scolariser ses enfants et leur acheter de la bonne nourriture. Elle arrive donc à subvenir à ses besoins élémentaires et se sent plus heureuse. Cependant elle n’arrive pas encore à mettre de l’argent de côté au vu de ses nombreuses charges.

Avant, M. Kouassi Ndri s’endettait pour subvenir à ses besoins et à ceux de ses 11 enfants, ce n’est plus le cas depuis qu’il perçoit l’allocation trimestrielle.

Quant à Konan Adjoua Thérèse, présidente des femmes du village, l’octroi de la subvention lui a permis de s’occuper correctement de ses enfants. Elle a aussi mis sur pied son champ de manioc, d’igname…

En plus de ces acquis, elle et plus de 100 femmes se sont rassemblées dans une association pour faire un champ commun en vu d’aider leurs maris.

Pour Koné Kipeya, directeur de cabinet adjoint du ministre de l’emploi et de la protection sociale et coordonnateur du projet, il s’agit de viser la capacité de transformation de l’environnement social et particulièrement des ménages bénéficiaires.

« Nous sommes impressionnes par la spontanéité avec laquelle les bénéficiaires ont compris qu’il fallait préserver cet acquis » s’est-il félicité assurant être dans la bonne direction.

Le Gouvernement a déjà obtenu de la banque mondiale, partenaire technique et financier, un financement supplémentaire de 100 millions de dollars afin de prolonger le délai initial, a-t-il révélé.

Elisée B.
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