«Nous ne sommes plus loin de 2020 et jusque-là, certaines questions cruciales n’ont pas trouvé de réponse. De graves menaces d’instabilité sont déjà perceptibles, en l’occurrence, une absence de dialogue entre le gouvernement et l’opposition, l’absence de liberté d’expression, l’insécurité grandissante avec le phénomène des microbes, la violence généralisée entre les populations ivoiriennes, l’existence de prisonniers politiques depuis 2011, une commission électorale indépendante non consensuelle, donc confligène». Telle est la crainte soulevée par le Forum des organisations de la société civile ivoirienne (Forsci), le mercredi 15 novembre, à l’occasion de la célébration de la journée internationale de la paix au cours d’une conférence de presse tenue à son siège de Cocody Mermoz.
Selon Pulchérie Gbalet Edith, présidente du Forsci, la situation en Côte d’Ivoire demeure inquiétante. «C’est dans ce contexte de ressentiments et de rancœurs que la classe politique prépare 2020. Si nous voulons que 2020 ne soit pas pire que 2010, nous devons réagir et nous ne devons pas compter sur les autres pour le faire», a-t-elle suggéré.
A l’en croire, les échéances électorales à venir constituent un souci majeur du Forsci. C’est pourquoi, cette organisation lance un projet pour la réconciliation dénommé « Zéro violence en 2020 ». L’objectif de cette initiative est de créer un cadre de concertation entre les Ivoiriens dans le but d’apaiser les cœurs et les esprits avant les échéances électorales de 2020.
« Nous voulons que 2020 soit plus porteur d’espoir que de crainte. Cette année électorale devrait se préparer maintenant, afin d’assurer des élections pacifiques dans un climat social totalement apaisé. Il nous faut taire nos egos afin de privilégier l’intérêt supérieur de la nation. Car nous avons un seul bien commun : la Côte d’Ivoire. C’est dans cette optique que nous lançons ce projet important pour la réconciliation ».
Pulchérie Gbalet Edith a expliqué que l’«Opération zéro violence en 2020» s’articule autour de cinq activités phares.
Didier éKANZA
Selon Pulchérie Gbalet Edith, présidente du Forsci, la situation en Côte d’Ivoire demeure inquiétante. «C’est dans ce contexte de ressentiments et de rancœurs que la classe politique prépare 2020. Si nous voulons que 2020 ne soit pas pire que 2010, nous devons réagir et nous ne devons pas compter sur les autres pour le faire», a-t-elle suggéré.
A l’en croire, les échéances électorales à venir constituent un souci majeur du Forsci. C’est pourquoi, cette organisation lance un projet pour la réconciliation dénommé « Zéro violence en 2020 ». L’objectif de cette initiative est de créer un cadre de concertation entre les Ivoiriens dans le but d’apaiser les cœurs et les esprits avant les échéances électorales de 2020.
« Nous voulons que 2020 soit plus porteur d’espoir que de crainte. Cette année électorale devrait se préparer maintenant, afin d’assurer des élections pacifiques dans un climat social totalement apaisé. Il nous faut taire nos egos afin de privilégier l’intérêt supérieur de la nation. Car nous avons un seul bien commun : la Côte d’Ivoire. C’est dans cette optique que nous lançons ce projet important pour la réconciliation ».
Pulchérie Gbalet Edith a expliqué que l’«Opération zéro violence en 2020» s’articule autour de cinq activités phares.
Didier éKANZA
