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Économie Publié le vendredi 8 décembre 2017 | Abidjan.net

Environ 70 milliards de F CFA de la Banque mondiale pour soutenir les efforts de la Côte d’Ivoire en faveur d’une croissance solidaire

© Abidjan.net Par Marc-Innocent
Cérémonie d`ouverture de l’edition 2017 du Forum "La Finance s’engage"
Abidjan le 26 Octobre 2017. La Salle des fêtes du Sofitel Hôtel Ivoire a abrité la cérémonie d`ouverture de l`édition 2017 de "La Finance s`engage". Les ministres Adama Koné (Economie et Finances) et Jean-Claude Brou (Industrie et Mines) ont pris part à la cérémonie. Photo : Pierre Laporte, Directeur des Opérations de la Banque Mondiale
La Banque mondiale a approuvé le 5 décembre 2017 un crédit de l’Association Internationale de Développement (IDA) d’un montant de 125 millions de dollars, soit environ 70 milliards de F CFA en faveur de la Côte d’Ivoire, afin de soutenir les efforts entrepris par les autorités pour favoriser une croissance durable et solidaire et renforcer la résilience de l’économie aux chocs, indique un communiqué de l’Institution.



Ce financement, deuxième d’une série de trois opérations, appuie les politiques de développement axées sur les enjeux budgétaires importants et sur les secteurs de l’éducation, de l’énergie et la filière du cacao, essentiels à une croissance plus inclusive, poursuit le communiqué.



Dans le domaine des finances publiques, cette opération portera sur la suppression de plusieurs exonérations de TVA, dans le but d’augmenter les recettes fiscales de 18 milliards de francs CFA en 2018. Dans le secteur de l’éducation, elle permettra d’augmenter la durée des enseignements et de prendre en charge les élèves, en particulier ceux en difficulté scolaire.



Concernant le volet énergie, le traitement par l’État des factures d’électricité impayées contribuera à accroître les recettes sans hausser les tarifs. La promotion de la transparence dans la filière du cacao permettra à la Côte d’Ivoire d’atténuer les risques et de protéger les pouvoirs publics, les exportateurs et les producteurs contre des pertes évitables, précise la Banque mondiale.



« Chacun des piliers de cette opération est associé à des mesures structurelles de nature à soutenir la transformation économique qui s’opère actuellement dans le pays, et qui reposent notamment sur la volonté de régler les problèmes de politique économique qui ont fait obstacle, ces dernières années, à une croissance plus inclusive et partagée, explique Pierre Laporte, directeur des opérations de la Banque mondiale pour la Côte d’Ivoire. Certaines avancées ne s’arrêtent pas aux évolutions législatives : il s’agit de changements d’orientation concrets et de grande portée. », rappelle-t-il.



La Banque mondiale se félicite des progrès déjà enregistré et qui sont satisfaisants. Elle en veut pour preuves, le nombre de contribuables qui est passé de 78 306 en 2016 à 85 152 à la mi-2017 – Le raccourcissement des processus de passation des marchés publics passé en moyenne de 160 à 102 jours environ entre 2014 et juin 2017. Quant au taux de redoublement, il a été ramené à 11 % à la fin de l’année 2016, contre plus de 15 % en 2015.



Ce programme de financements fait partie intégrante du cadre de partenariat entre le Groupe de la Banque mondiale et la Côte d’Ivoire pour la période 2016-2019, lui-même conçu pour soutenir le Plan de développement national 2016-2020, précise le communiqué.



L’Association internationale de développement (IDA), une institution de la Banque mondiale fondée en 1960, accorde des dons et des crédits sans intérêts aux pays les plus pauvres afin de les aider à mettre en œuvre des projets et des programmes qui stimulent la croissance économique, contribuent à la réduction de la pauvreté et améliorent les conditions de vie des pauvres.







Elisée avec Sercom Banque mondiale
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