Plusieurs chercheurs et anthropologues se sont donné rendez-vous le jeudi 07 décembre 2017 à l’amphithéâtre de pharmacie de l’Université Félix Houphouët-Boigny d’Abidjan pour comparer leurs études au décours d’Ebola.

Organisée en collaboration avec le Réseau Anthropologie des épidémies émergentes (RAEE), un réseau qui regroupe plus de 10 pays et 120 chercheurs, la journée d’étude en Anthropologie avait pour thème central : « Expériences des populations en période épidémique : Analyse comparée au décours d’Ebola ». L’on retient que bien que la maladie à virus Ebola (MVE) soit considérée par la population en général, comme une maladie grave à cause de sa très forte mortalité, le discours officiel sur son origine et les mesures préventives suscitent des doutes chez les jeunes dont la plupart pense que la MVE est un complot international contre l’Afrique, avec parfois la complicité d’acteurs locaux.

Un complot dont l’objectif serait de réduire la démographie pour limiter les menaces liées à la migration vers l’Europe, contrôler le continent en le maintenant dans le sous développement et l’assistanat, protéger certaines espèces animales en voie d’extinction pour des besoins de recherches en les présentant comme porteurs du virus, permettre à certaines firmes pharmaceutiques de commercialiser leurs médicaments.