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Société Publié le dimanche 10 décembre 2017 | AIP

Le bâtiment d’une école primaire de San Pedro part en fumée

Un incendie, déclaré dans la nuit de vendredi à samedi, a entièrement consumé le bâtiment de six classes de l’école primaire publique ‘’Victor Ballet Annexe’’, au quartier ‘’Victor Ballet’’ de la ville de San Pedro, mettant ainsi dans une situation périlleuse la scolarité des élèves de cet établissement.

Appartenant au groupe scolaire ‘’Victor Ballet’’, composé de trois écoles, l’école partie en fumée compte 333 élèves, répartis dans les six classes allant du CP1 au CM2. Elle est la seule des trois écoles du groupe scolaire à être construite en bois avec des piliers et un sol en béton.

L’incendie, selon des témoins, s’est déclenché aux environs de 01H30 du matin, réveillant les habitants du quartier qui n’ont pu rien sauver, ni les dossiers des élèves, ni les tables-bancs, ni les fournitures et matériels didactiques. Selon des habitants du quartier et les responsables de l’école, l’incendie serait d’origine criminelle, un fumoir de drogue dénoncé étant non loin de l’établissement.

L’Inspecteur d’enseignement primaire et préscolaire (IEP) de San Pedro, Diomandé Moussa, s’est rendu dans la matinée de samedi sur les lieux pour constater le sinistre. Par la suite, avec les responsables du groupe scolaire et les parents d’élèves, ils ont tenu une réunion de crise, au terme de laquelle deux solutions provisoires ont été trouvées pour les 333 élèves de l’école.

Il a été décidé que les élèves des classes de CP1, CP2 et CE1, restent dans le groupe scolaire ‘’Victor Ballet’’ pour recevoir les cours dans un système de double vacation. Les plus grands, les élèves des classes de CE2, CM1 et CM2, iront dans l’école primaire du quartier Château, située à 2 km de leur école d’origine.

« Nous lançons un SOS à toutes les bonnes volontés qui pourraient faire quelque chose parce que, au-delà de la baraque et des tables-bancs, c’est la vie de 333 élèves qui est en jeu et qu’il faut sauver », a déclaré la directrice de l’école sinistrée, Yéo Koné Karidja.

jmk/fmo
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