Abidjan - Les agents de l'hôpital général de Yopougon Attié (ex-PMI) ont repris du service ce mercredi, a constaté l'AIP sur place.
En réaction à l’attitude d’un parent de patient qui a tabassé un infirmier dans la nuit de samedi à dimanche, les agents de santé de l’hôpital général de Yopougon Attié (Ex-PMI) avaient une grève depuis lundi.
Dans un élan de solidarité, les médecins, infirmiers et filles de salles ont interrompu les consultations en refusant d'administrer de soins aux patients, au grand désarroi des malades.
Selon les informations recueillies, très tard la nuit, un père de famille est arrivé avec son enfant souffrant. Après avoir consulté le môme, l’infirmier a prescrit une ordonnance au monsieur. "Malheureusement l’enfant est mort en cours de chemin dans les bras du géniteur, hors de l’hôpital", raconte un témoin.
Inconsolable, le père éploré a repris le chemin de l’hôpital et une fois sur les lieux, a asséné des coups de poing à l’infirmier de garde, avant que des personnes présentes à l’accueil n'interviennent.
Pour l’heure, les collègues de l’infirmier de l’Ex-PMI, mécontents, ont décidé de débrayer pour que ces bavures ne se répètent plus.
(AIP)
tg/amak/fmo
En réaction à l’attitude d’un parent de patient qui a tabassé un infirmier dans la nuit de samedi à dimanche, les agents de santé de l’hôpital général de Yopougon Attié (Ex-PMI) avaient une grève depuis lundi.
Dans un élan de solidarité, les médecins, infirmiers et filles de salles ont interrompu les consultations en refusant d'administrer de soins aux patients, au grand désarroi des malades.
Selon les informations recueillies, très tard la nuit, un père de famille est arrivé avec son enfant souffrant. Après avoir consulté le môme, l’infirmier a prescrit une ordonnance au monsieur. "Malheureusement l’enfant est mort en cours de chemin dans les bras du géniteur, hors de l’hôpital", raconte un témoin.
Inconsolable, le père éploré a repris le chemin de l’hôpital et une fois sur les lieux, a asséné des coups de poing à l’infirmier de garde, avant que des personnes présentes à l’accueil n'interviennent.
Pour l’heure, les collègues de l’infirmier de l’Ex-PMI, mécontents, ont décidé de débrayer pour que ces bavures ne se répètent plus.
(AIP)
tg/amak/fmo
